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Dum Spiro, Spero
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Just a picture of | ScatachDum Spiro, Spero :: Time and universe :: Flashbacks

Axel Scalabrini

26.04.21 22:26

( Just a picture of)

Son regard observe le cliché qu’il vient tout juste de prendre avec son appareil photo, l’attache de celui-ci pendant dangereusement vers le sol. Il ne manquerait plus qu’une petite distraction pour qu’il ne s’éclate au sol, brisant tous les souvenirs et les travaux qui s’y retrouvent à l’intérieur. C’est un risque, un risque qui se voudrait presque calculé de la part du photographe, mais quand il s’agit de son métier, il est beaucoup moins distrait que lors d’autres activités. Ça le passionne beaucoup trop que d’immortaliser des lieux, des paysages, des émotions. Tout raconte un petit bout d’histoire, un rien peut nous enseigner quelque chose et ça, Axel l’a compris il y a un peu plus de dix ans en montant son entreprise. Dieu qu’il en a mis du temps, de l’argent. Il s’est investi corps et âme, parfois même encore plus pour être reconnu dans son domaine et surtout pour pouvoir donner aux gens ce petit sourire parfois gêné de réaliser qu’ils peuvent être magnifiques sur des clichés. Tout est dans l’approche, le style. Il peut facilement comprendre que ce soit intimidant de se retrouver devant quelque et d’y relâcher une part de sa vulnérabilité. Oui les photos où les gens ont l’air forts et confiant font des clichés qui respire la force, mais il leur en faut tout autant pour montrer d’autres facettes de leur personnalité. C’est ce qu’il aime de son métier, tenter de traduire ces émotions afin qu’elles aient le plus d’impact possible sur la sensibilité d’autrui. Il a toujours jugé que l’art avait un pouvoir incroyable sur les gens. L’art à ce don de créer des frissons, d’augmenter des souvenirs qu’ils soient agréables ou non. L’art c’est une façon de communiquer à part entière.

Critique de son travail, il plisse un peu le nez, pas tout à fait satisfait du bâtiment qu’il vient de prendre en photo. Il y a un flou qui s’est installé qui aurait pu être joli, n'eu été qu’il soit au bon endroit. Là, il était simplement dérangeant à son oeil. Drake lui dirait sans doute qu’il exagère, que le cliché était parfait, mais franchement, bien des fois il doutait de l’objectivité de son mari. Mari… Un doux sourire effleure ses lèvres pendant que son esprit se met à vagabonder sur ce nouvel état marital. La photographie qui s’affiche sur son écran le préoccupe bien moins l’espace de quelques minutes. Mais il sait fort bien qu’il ne peut pas rester ici indéfiniment. Il devra rentrer pour s’occuper de ses corgis et du chaton. Proxy promettait d’être infernal s’il n’avait pas sa marche du jour pour le dépenser au maximum de ses capacités. Surtout qu’il a dû dormir toute la journée, les quatre fers en l’air avec Data qui ronflait sur son ventre. Inséparable ces deux-là. Proxy et Data s’étaient adoptés dès leur première rencontre, chacun trouvant un ami pour se dépenser pendant l’absence des maîtres. Enfin dépenser en dormant, comme si ça faisait une logique quelconque…

Axel relève finalement la tête en entendant un petit coup de klaxon qui réveille l’espèce de tranquillité qui règne dans le coin. C’est une chose que le photographe a rarement compris, l’utilisation du klaxon. Parce que mis à part faire faire une crise cardiaque à la personne, en général les gens s’en servent à mauvais escient. Involontairement, ses yeux roulent jusqu’au ciel avant de simplement regarder autour de lui. Il y a fort à parier que l’université va bientôt se vider de son lot d’étudiants dans les rues du quartier et que bientôt, il sera beaucoup plus difficile de prendre les clichés qu’il voulait.  Et pourtant, alors que son regard balaye l’endroit, une couleur attire son attention. Considérant que c’est des cheveux, il opte pour un roux, mais comme ce n'est pas dit que ce soit une teinture et que la personne ait finalement les cheveux rouges, il pousse un léger soupir. C’est un peu fatiguant d’être photographe et daltonien. C’est encore bien étonnant qu’il parvienne à faire son job comme s’il n’avait pas de handicap.

Peu gêné d’approcher les gens, Axel s’avance lentement vers la jeune femme qu’il a repérer un peu plus loin. Il passe la ganse de son appareil photo sur son épaule afin qu’il soit retenu par autre chose que sa simple main, cette fois il se méfie davantage du risque qu’il s’explose au sol. La jeune femme est sublime, ça il doit l’avouer à mesure qu’il parvient à voir d’autre chose que ses cheveux. Elle semble avoir une silhouette frêle, mais il sait à quel point cela peut être trompeur. Il n’a qu’à regarder dans sa propre famille pour se rendre compte à quel point les idées préconçues sont nombreuses sur ses personnes. Ce n'est que tout près d’elle qu’il se lance. “Je suis convaincu que par cette incroyable couleur de chevelure, tu ne dois avoir aucune difficulté à enflammer une salle ou même le coeur des gens!” Les mots se sont tellement faufilés rapidement hors de sa bouche qu’il n’a pu en retenir un seul. Il pince légèrement les lèvres pendant que sa main libre, celle qui ne s’assure pas de la proximité de son appareil sur son corps, se tortille légèrement des doigts. “Pardon, je suis désolé, ça m’a échappé, mais ça ne se veut pas méchant c’est promis.” Il esquisse une sorte de grimace contre lui-même. “Je reprends. Bonjour, je me nomme Axel et je suis photographe. Si tu me permets, j’aimerais te montrer des photos d’un projet et savoir si tu aurais envie d’y participer?” Bien évidemment, il se doute qu’il va passer pour un dindon de la farce avec ses approches qui ne manque pas de punch. Il ne sait toujours pas comment est-ce que c’est possible que ça lui échappe ce genre de phrase, mais c’est souvent immanquable. Tout ce qu’il espère en ce moment, c’est de ne pas la faire fuir, alors d’un sens, il prépare son appareil photo sur les clichés du projet, montrant des portraits de personnes ou encore des artistes dans des positions acrobatiques. Il prévoit lui en montrer quelques-unes, espérant qu’elle accepte de garnir ce projet et de simplement prendre trente secondes pour l’écouter.



( Pando )
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Scatach O'Shea

26.04.21 23:44


ft. axel
just a picture of (us)


Le silence l’entoure, étend ses ailes, s’éprend de son être et de son âme alors que le visage figé et pâle se tourne vers les estrades vides.
Parfois, elle y croise des regards qui attendent d’elle l’émerveillement et la
perfection
pour laquelle elle saute et tournoie; tend les bras pour la frôler du bout des doigts ; perfection illusoire, perfection mortelle, perfection cruelle - s’échappant toujours vers d’autres horizons pour qu’elle se doive de la pourchasser à s’en essouffler, à s’en éclater les poumons.

Sauter et se réceptionner habilement sur les patins qui résonnent dans un bruit sourd; la glace est son royaume et elle en est la reine - son territoire, sa place - le seul endroit où elle peut respirer réellement et réussir. Le seul endroit où elle peut exister.
Ce n’est pas une prestation, pas aujourd’hui - encore moins un tournoi, c’est seulement elle et la patinoire, elle et ses entraînements ; elle et le silence qui l’entoure; elle qui se concentre sur chaque geste, chaque mouvement, chaque tournant et chaque saut pour ne pas tomber, pour ne pas s’effondrer - et cette concentration qui éclipse toute pensée parasite. Ici, elle est sereine et on peut même la voir sourire si on fait attention.

perfection
inexistante ; imaginée - toujours recherchée et son sourire qui s’étire en un rictus lessivé, ombrageux, quand elle rejoint les sièges pour retirer les patins de ses pieds; quand le froid reprend son droit - regagne son terrain et que les tremblements ne sont plus contrôlés.
Elle soupire, elle ramène ses bras tout contre elle, elle respire. Elle aurait mieux aimé ne pas respirer, ne pas continuer de fouler la terre de ses pieds, elle aurait mieux aimé aujourd’hui être enterrée avec une magnifique gravure dans un cimetière apprêté. Aussi parfait que ce qu’elle recherche depuis toujours.
On est toujours davantage aimé lorsqu’on est mort - et elle le sait très bien.

Les notes de musique l’accompagnent, brisent la solitude, hurlent pour enterrer ses propres pensées qu’elle ne sait affronter, alors que ses pas sautillent sur le trottoir en direction de cet appartement qui est le sien. Cet appartement aussi beau, aussi arrangé, aussi parfait, que son esprit l’était. C'est-à-dire, absolument l’inverse : un ouragan semblait avoir passé (en dehors de la propreté impeccable). La plomberie fait un bruit d’enfer, les murs sont des feuilles de papier, la chaufferie semble briser - et les problèmes s’accumulent; tout comme elle. Son appartement est entièrement brisé, et il est à son image.
Jouet dysfonctionnel qui aurait dû être renvoyé à l’usine, mais sans doute que sa mère avait perdu le reçu pour un remboursement - ou un échange. Enfant imparfaite, enfant indésirable ayant toujours rêvée d’être comprise, d’être aimée, d’être remarquée seulement. Mais elle n’avait jamais eu ce qu’elle voulait - ne l’a toujours pas. D’une vie misérable dans laquelle elle s’enfonce, se complait, elle n’a que la solitude comme compagne et ses propres bras pour la bercer quand l’oxygène laisse à désirer.

Elle est accueillie dans cet appartement par les bruits habituels que font ses rats en grimpant sur les barreaux et elle les salue doucement avant de se diriger vers sa chambre pour remplacer l’habit de scène pour des vêtements plus quotidiens. Toujours dans sa simplicité extravertie - toujours des vêtements qui lui correspondent parfaitement dans un moyen. Et son reflet dans le miroir qui lui est renvoyé, auquel elle fait une grimace dégoûtée - parce que rien n’est jamais assez, rien n’est jamais suffisant (rien n’est jamais parfait) et pourtant; pourtant Scatach prend le temps de se maquiller tout de même. Elle ne sort jamais sans maquillage, Scatach. Et souvent, elle ne sort jamais sans Monaxia - aujourd’hui fait partie de ces moments.

Scatach, elle veut juste aller se promener. Elle veut juste voir du paysage, se retrouver dans le quartier culturel pour observer les autres; pour se demander à quel point eux sont heureux (et elle non).
Elle prend Monaxia dans ses bras qui vient se blottir dans son cou avant de glisser dans la poche de sa veste comme elle le fait toujours et remet ses écouteurs dans ses oreilles - se laisse envelopper par le vent frais de l’extérieur; combattant les vertiges, les étourdissements; combattant la gravité qui semble rendre le sol si attrayant.
Les gens sont de sortie, mais il y a toujours plus de gens dans les bras, alors elle est habituée, Scatach - tant qu’on ne la frôle pas, tout lui va. Tant qu’on ne l’approche pas, tant qu’on ne tente pas… tant qu’on ne tente pas de l’attraper.

Monaxia sort de temps en temps sa tête de la poche pour observer autour d’elle; Monaxia parfois, elle observe et elle se recache après, ce qui fait toujours sourire Scatach.
Elle est seule, Scatach, elle est toujours seule - même entourée, Scatach, elle est toujours dans son esprit, elle est toujours enracinée profondément dans ses démons qui la harcèlent et ne lui offrent pas de répit. Si bien qu’elle sursaute légèrement quand elle le voit, ce jeune homme, et elle peut sentir Monaxia qui se tapit un peu plus dans sa poche suite à ce sursaut qui l’a légèrement effrayée.

C’est un sourire moqueur qui se dessine sur ses lèvres alors qu’elle le fixe. Comme entrée en matière, il est unique, il faut lui donner ce point. « J’imagine… ils ont juste tendance à trop s’approcher je crois, ils se brûlent. » Elle est douce, sa voix, quand elle répond à l’étranger qui s’approche et elle l’observe. Elle se fait bien des scénarios sur les raisons qui l’avaient poussé à l’aborder. Peut-être avait-il vu Monaxia et voulait davantage l’observer ? Celle-ci a ressorti son museau et sa petite tête pour observer, maintenant qu’elle s’est calmée. Ou alors… ou alors il veut lui reprocher sa minceur ? Ou lui reprocher ses habits ? Scatach, elle s’imagine beaucoup de choses et souvent, c’est une persécution qu’elle voit, persécution irréelle.
Elle n’a pas pu prévoir ce qu’il lui demande alors. « Axel… C’est doux. Photographe donc ? Tu vas me proposer de poser ? » Sourire narquois et pourtant, regard apaisé; et sourire flatté presque. « Je veux bien voir. J’aime l’art sous toutes ses formes. L’art gagne à être connue. » Elle s'approche un peu, sans le frôler non plus, ne jamais frôler les autres. Elle est curieuse, Scatach. Elle veut voir son travail, elle veut voir son talent - les autres sont toujours talentueux. « Monaxia aussi veut voir, je pense. » Elle a sorti encore plus sa tête de sa poche pour observer Axel.


twostars 021

Axel Scalabrini

27.04.21 2:06

( Just a picture of)

C’est un grand soulagement qu’il éprouve quand la demoiselle ne le repousse pas, lui et son approche particulière. Combien de fois a-t-il vu des personnes s’enfuir en le regardant juste comme s’il était un débile mental? Au moins, le sourire qu’elle affiche n’en est pas un du genre méprisant. Elle se moque, oui, ça il s'y attend parce que c’est impossible que les gens ne se moquent pas de lui dans des situations pareilles, mais au moins, elle ne prend pas la poudre d’escampette pour si peu. Un doux rire traverse ses lèvres alors qu’elle prend le temps de répondre à ce qu’il lui a dit quelques secondes plus tôt. “Je crois que je n’ai pas de difficulté à croire que les gens se brûlent. Je ferai attention si tu m’accordes de travailler avec toi!” Quand il y pense, au moins, il y a certaines personnes qui, au lieu de s’éloigner et de prendre peur avec ses phrases, se rapprochent. C’était le cas de Drake après tout non?

Axel incline doucement la tête sur le côté, sourire en coin aux lèvres. “C’est mon origine française dans mon cas!” Il le sait bien qu’il n’est pas obligé de lui dire d’où sa vient ni pourquoi, mais il sait que dans son travail, il a besoin d’une certaine proximité et d’une certaine mise en confiance des personnes qui poseront devant lui. Ce n’est pas tout le monde qui est à l’aise devant une caméra de base, alors face à un étranger, c’est parfois pire. Sa tête balance dans l’affirmative à sa question. Axel sait beaucoup trop que les gens sont méfiants à se faire aborder ainsi dans la rue. Ou encore ils ont envie de rire en se disant qu’il se paie leur tête, mais même pas. C’est simplement par envie, parce qu’il a vu le potentiel d’une personne. En fait, chacun à ce potentiel, il n'est simplement pas exploitable de la même façon chez chacun.

Il tend son appareil de façon à ce qu’elle puisse voir l’écran, mais qu’il puisse également changer les photos qui s'affichent. D’un sens, ça le flatte encore qu’il passe inaperçu dans la ville malgré la notoriété qu’il a acquise au fil des ans. C’est sûr qu’il n’a pas une notoriété ou un métier qui lui handicaperait la vie, pas comme son mari avec son groupe de musique, mais il n’en restait pas moins que certaines personnes pouvaient savoir qui il était quand même. “Ça fait franchement plaisir à entendre quelqu’un qui pense ainsi. Je suis entièrement d’accord avec toi que l’art mérite une grande place pour se faire connaître et reconnaître! Tu fais quelque chose en lien avec les arts toi-même?” Il commence à défiler lentement les photos, certaines montrant des portraits devant des bâtiments ou même de magnifiques paysages, pour d’autres, c’était des acrobaties de gymnastes, d’acrobates. “Monaxia?” Il incline un peu la tête sur le côté, cherchant à savoir de qui est-ce qu’elle parlait puisqu’il n’y avait que physiquement eux deux avant de finalement remarquer le petit animal dans la poche de son manteau. “Oh, mais c’est mignon! Quelle sorte d’animal est-ce que c’est au juste? Tu en as d’autres?” Il tente d’établir un certain petit contact, simplement afin qu’elle soit plus à l’aise avec lui, mais aussi pour tâter le terrain un peu, savoir quelle attitude adopter avec cette jeune femme.

Le photographe fait défiler quelques clichés encore avant de se redresser. Quand bien même il lui montrerait tout son stock, elle devait déjà avoir une idée de si elle était partante ou pas pour le projet. “Je n’ai pas vraiment de rémunération à t’offrir pour la participation au projet, mais je peux par contre t’envoyer les photographies quand j’aurai terminé de les travailler chez moi si jamais tu acceptes de travailler avec moi dans la prochaine heure. Je ne fais rien dont les gens ne sont pas à l’aise de faire et j’ai tendance à travailler en coopération, donc mes idées peuvent être utilisées, mais si tu en as et qu’elle sont réalisables dans un cadre restreint que nous avons, alors ce peut être envisageable. Alors, dis moi, est-ce que c’est une collaboration qui pourrait t’intéresser ou tu préfères pas? À toi le choix, dans tous les cas je ne serai pas déçu, je prenais une chance.” Parce qu’il n’a pas vraiment de formulaire sur lui à l’instant pour prendre ces photos, il pourrait toujours le lui envoyer par courriel ou peu importe le média de communication qu’ils pouvaient avoir par la suite. Axel était certain que la demoiselle pouvait avoir quelque chose d’incroyable à offrir, particulièrement à cette heure de la journée où le soleil offrait l’éclairage considéré comme étant parfait! “As-tu des questions sinon avant de me donner une réponse? Si c’est pour faire pencher la balance d’un côté ou de l’autre, je vais prendre le temps qu’il faut pour te répondre!



( Pando )
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Scatach O'Shea

29.04.21 4:30


ft. axel
just a picture of (us)


Elle a froid.
Le froid, il prend toute la place, il transperce ses os. Rien ne le chasse, il demeure. Il s’impose, il l’entoure, il la prend - il la piège. Elle a froid. Elle tremble, elle frissonne, elle claque presque des dents. Ongles bleus et sourire qui s’étire sur des lèvres sèches, mauves presque. Le froid, il fait partie d’elle, il empiète dans ses os, se propage, maladie mortelle qui amène la mort. Aurait-elle dû être effrayée de cette mort qui pulsait à ses tempes, dans le creux de son ventre ? Scatach n’a jamais craint de s’effacer, que sa vie se dissipe; elle a recherché à s’évaporer (elle ne manquerait à personne) - elle a cherché à disparaître (elle ne se manquerait même pas à elle-même).

Elle a froid.
Mais elle lui sourit. Sourire charmeur sur un visage doux.
Sur un visage appartenant au démon lui-même sous ses airs d’ange. Elle approche les autres pour les blesser, pour les détruire. Elle les détruit pour se détruire elle-même. Jamais volontairement. Mais, toujours, inévitablement.
Et lui, il parle de faire attention; mais saurait-il danser avec les flammes sans se faire consumer par elles ? Elle ne sait pas. Ils finissent toujours en cendres et elle n’a que ses yeux pour pleurer les souvenirs passés. Elle doute, Scatach. Elle doute toujours. On ne reste jamais. Personne ne reste auprès d’elle.
Mais un instant; un bref instant. Peut-être que Scatach a envie d’y croire. Envie de croire qu’elle peut demeurer dans la même pièce qu’un autre être humain plus longtemps qu’une journée sans que cette personne n’ait envie de se pendre ou de lui tirer une balle.

Elle sourit.
Elle est belle, quand elle sourit. Mais Scatach ne le voit pas. Scatach ne voit que la noirceur qui l’entoure, qui la caractérise; que l’ombre de ses souffrances et ses démons; que la laideur de ses problèmes qui poussent tous les autres bien loin, bien loin d’elle - Scatach ne voit que l’océan dans lequel elle se noie et l’eau lui trouble la vue.
Scatach, elle s’asphyxie. Elle s’asphyxie d’oxygène.

Mais elle lui sourit. Elle continue de lui sourire, l’écouter - au travers des pensées assourdissantes, tenter de bien comprendre chaque mot prononcé. « Tu es bien confiant. » Masquer l’effroi derrière le masque souriant, le maquillage et les paroles taquines, cacher les doutes derrière une carapace si bien construite, pour qu’aucune faille n’existe; aucune fracture ne se voit.
Seulement des plaintes béantes, internes, qui ne cessent de saigner - parce que Scatach, personne ne peut la réparer. Elle ne veut pas être soignée, elle ne veut pas être sauvée, elle est un cas désespéré qu’elle continue de dire - qu’elle dira toujours.

« Tu y es né, en France, ou tu as toujours habité ici ? » Elle se questionne. Elle veut le connaître, elle veut savoir qui il est. Elle a presque oublié pourquoi il est là, la raison qui l’a poussé à l’aborder au départ; elle veut juste désormais connaître ses envies, des désirs, ce qui le compose, et ses traumatismes. Elle pourrait peut-être lui tendre la main ? Non, Scatach ne sauve pas. Scatach n’aide pas. Elle permet juste aux autres de s’enfoncer, de s’enterrer six pieds sous terre à ses côtés.
Mais elle veut le connaître.

Elle observe l’écran et ses pupilles se dilatent légèrement. Agréable surprise. Talent qui s’impose devant ses yeux. Elle aime ce qu’elle voit, Scatach, et elle se demande ce qu’il parviendrait à faire avec elle. De son objectif, parviendrait-il à la rendre belle ? C’est beaucoup demander, un miracle à atteindre, une étoile à arracher du ciel; mais Scatach, parfois, elle se berce de quelques illusions, comme lorsqu’elle pense qu’on peut un jour ne pas l’abandonner. Mais quand la mère elle-même a délaissé son enfant parce que celui-ci n’est point supportable, qui pourrait bien l’encaisser ?

« Je fais du patinage artistique. C’est pas comme la photographie ou quoi que ce soit, mais c’est… quand même de l’art, non ? Et je passe ma vie avec des écouteurs. La musique. » Scatach, elle ne va nulle part sans ses écouteurs pour enterrer les flots des tsunami toxiques et acides qui se déversent continuellement dans sa tête; pensées intrusives et indésirables qu’elle ne sait faire taire; voix murmurant continuellement quelques idées folles qu’elle ne peut accepter. Auxquelles elle se soumet pourtant; pulsions brûlant ses veines.
Sous ses yeux, de magnifiques clichés qui défilent et un sourire sur son visage. Elle a froid, mais le froid s’efface sous le talent d’Axel et sa douceur; sa gentillesse. « C’est un phalanger volant. Elle est timide, mais curieuse. Oui, j’ai deux rats ! » Scatach possèdes des animaux exotiques. Des animaux que l’on voit peu souvent ou stigmatisés - elle prend les esseulés, les perdus, les invendus. Elle prend ceux qui sont comme elle pour les aimer. Elle a toujours été meilleure avec les animaux. « Tu as des animaux, toi ? »

Elle le voit avec des chats. Ou des chiens. Des animaux communs, mais adorables. Doux. Elle le voit avec quelque chose qui lui ressemble - pas un seul instant Scatach n’a pensé qu’il pouvait être avec quelqu’un. Scatach, elle oublie parfois que personne n’est comme elle (ou du moins, pas tout le monde). Scatach, elle se projette parfois sur les autres et leur impose ses propres problèmes sans même le réaliser.
Elle s’éloigne légèrement, elle le dévisage, le regarde de la tête au pied, mais avant même qu’elle ne parle, son choix est fait.
D’adrénalines et de choix sans réfléchir, sa vie est composée de successions d’erreurs. Mais toutes les erreurs lui conviennent. Elle vit. Elle meurt. Mais ça ne change rien : elle n’a jamais vraiment vécu. Alors pourquoi pas ?
Elle regrette toujours. Toujours, quand ses yeux se ferment avant de s’endormir, quand son esprit s’enrage contre elle; mais sur l’instant, elle n’y pense pas. « Je n’ai pas de question et je te fais amplement confiance. Si tu n’as pas peur du froid, on peut peut-être même le faire sur la patinoire pour certaines photos ? Je suis ouverte à toutes tes idées, Axel. Présente-les moi. » Elle prend une pause. Elle respire doucement. « Mais je ne suis pas la plus photogénique, par contre. Je t’avertis. Tu veux essayer de prendre Monaxia ? » Parfois, les idées se perdent et s’entremêlent. Mais ce n’est pas grave. Elle espère que ça ne le dérangera pas trop.

twostars 021

Axel Scalabrini

30.04.21 5:09

( Just a picture of)

Il faut bien avoir un peu de confiance en soi avec le métier que je fais non?” Il sourit gentiment en haussant les épaules, ne voyant pas en quoi ce qu’il avait affirmé avec assurance était si dérangeant. Ça ne s’était pas voulu méchant pour deux sous. Il avait simplement voulu être légèrement taquin, mais pour avoir quatre sœurs et deux frères, il était quand même capable de remarquer certains traits de caractère plutôt rapidement. Il avait de la pratique derrière la cravate et ça lui était fort utile dans son domaine. Il fallait souvent se fier à ses instincts pour certaines poses et même pour certaines personnes. Il n’acceptait pas forcément tous les contrats qui lui tombaient sous la main, il devait quand même avoir une certaine affinité si c’était un projet particulier. Quant aux poses ponctuelles, parfois il pouvait bien se permettre de ne pas cliquer avec la personne, mais il devait quand même parvenir à cerner rapidement leur besoin. Parfois ça passait par le caractère ou en l’espace de quelques phrases échangées.

Doucement, il secoue la tête de gauche à droite en répondant en même temps de vive voix à sa question. “Non, je suis italien et j’ai presque toujours habité à Palerme, mais ma mère est française. Ses parents y habitent encore!” Il penche la tête sur ses œuvres à son appareil, relevant la main pour coincer une mèche de cheveux derrière son oreille. Pendant qu’elle observe ce qui se défile devant ses yeux, il redresse un peu le regard sur son visage pour tenter d’y voir l’émotion qui trahirait son envie de travailler avec lui. “Mais toi par contre, tu as un petit accent quand tu t’exprimes. De quel coin est-ce qu’il te vient?” Parce qu’il est curieux surtout. Axel, il est sociable, il aime discuter avec les gens quand ils veulent bien prendre le temps de répondre aux questions qu’il a pour eux. Axel c’est l’art de s’intéresser aux autres davantage que de se rendre intéressant, parce que chaque personne à son histoire à raconter, mais que ça lui permet de mettre la sienne de côté, du moins ses mauvais côtés. Sans compter qu’il tente toujours de se concentrer plus sur les aspects positifs que les négatifs, il a tendance à dire qu'hormis son mariage, il n’y a pas grand chose de chamboulant dans sa vie qui serait susceptible d’attirer tant les gens. Alors qu’en vrai, son entreprise pourrait être un sujet intéressant, ce n’est pas un réflexe.

Posant à nouveau la ganse de son appareil contre son épaule et s’assurant de sa stabilité, Axel incline doucement la tête. “Bien évidemment que c’est de l’art. Il vous faut créer des chorégraphies et même si ce n’est pas vous qui les composiez, vous devez quand même les exécuter voir même les adapter à votre main. Ou pied? Est-ce qu’on dit à la main ou au pied en patinage?” C’est complètement con comme réflexion en ce moment et au point où il s’en rend compte, il hausse les épaules en balayant sa main devant son visage en riant. “Oublie ça, mais ça reste que c’est vous qui rendez tout ça vivant. C’est votre interprétation, votre fougue, votre énergie, alors tant qu’à moi c’est de l’art. Une sorte d’art vivant peut-être! Et même, je trouve ça impressionnant que vous parveniez à tenir sur une minuscule lame. Je ne suis même pas sûr d’arriver à simplement patiner.” Il ne se souvient même pas s’il a déjà essayé… Lui qui est tellement maladroit dans les sports. Se serait fort assurément un échec assuré et un fou rire pour quiconque qui l'accompagnait, ça c’était une garantie. “Quel genre de musique écoutes-tu?” Parce que ça aussi ça l’intéresse. Tout ce qui a trait à l’art en fait lui donne une sorte de piqûre. Il y a tant à découvrir que personne ne peut prétendre tout connaître de ce domaine aussi beau que vague.

Ses iris bruns se posent sur cette petite bête qui pointe le bout de son nez dans cette civilisation. Pour vrai, il n’avait aucune idée que c’était un animal qui pouvait être domestiqué. “Ça demande quoi comme entretien un phalanger volant? C’est particulier ou c’est aussi simple que n’importe quel animal?” Il est curieux et sa tête s’incline doucement sur la gauche en attendant la réponse avant d’échapper un petit rire en hochant la tête. “Ouais, j’ai trois corgis et depuis que mon mari a emménagé, j’ai trois corgis et un chaton. Un de mes corgis et le chaton sont de véritables terreurs ensemble! Attends." Il parcourt rapidement son appareil avant de trouver une photographie de Proxy couché sur le sofa avec Data qui était roulé en boule par-dessus le plus jeune de ses chiens. “Disons que ce n’est rien qui sort de l’ordinaire quand je me compare à toi.” Bien que conscient que ce n’était pas une course à l’originalité, il n’en restait pas moins qu’il n’y avait pas vraiment plus traditionnel qu’un chien et un chat comme animal de compagnie.

Pendant qu’il lui répond, il se laisse scanner par la demoiselle à la chevelure de flamme. Il sait que c’est un processus nécessaire, surtout qu’elle n’avait pas demandé de shooting, c’était plutôt lui qui l’avait approché avec son projet. C’était normal qu’elle passe par cette étape à savoir si elle lui faisait confiance. “Ça pourrait être parfait, ça te mettrait dans ton élément. Et tu sais, tout le monde est photogénique à sa façon, il suffit de la trouver et de la mettre en valeur!” Il réfléchit un peu en se tournant vers l’endroit que devrait normalement être la patinoire. “Je te propose qu’on s’y rende et que pendant ce temps-là, je continue de brainstormer. Mais dans tous les cas, tu dois certainement faire des figures? Je pourrais toujours en prendre quelques-unes? Peut-être as-tu une routine qui pourrait me permettre de tirer quelques bons clichés?

De nouveau son regard s’abaisse et il hoche doucement la tête. “Oui je veux bien essayer. “ Il tend ses mains vers l’avant, n’étant pas vraiment sûr de la façon de s’y prendre, mais il était sûr au moins que la jeune femme le guiderait afin qu’il ne risque pas de blesser son animal. “Alors dis-moi par contre, ton joli p’tit nom c’est? Question que je sache comment t’appeler autre que chevelure de flammes!” Il lui sourit gentiment en prenant la route vers la patinoire. Il tentait en même temps de déterminer s’il allait devoir embarquer sur la patinoire, se disant que certaines poses seraient sans doute mieux, mais qu’il serait dans les pattes de la patineuse. Il aurait dû se prendre un autre objectif. À la limite si elle appréciait l’expérience, il pourrait toujours lui proposer une nouvelle séance, cette fois il serait mieux équipé. “Tu voudras que je t’envoie le résultat une fois travaillé convenablement sur mon ordinateur?



( Pando )

https://dum-spiro-spero.forumactif.com/t170-axel-scalabrini-07-9

Scatach O'Shea

05.06.21 19:56


ft. axel
just a picture of (us)


Le soleil ne brille pas. Il ne se trouve pas au milieu de cette étendue parcourue de milliers de petits astres célestes lorsque le rideau de la nuit tombe. Il tombe, il s’effondre et doucement, cherche à disparaître derrière la lune pour lui offrir un moment pour s’exposer à son tour. Chaque nuit, il meurt, le soleil. Il meurt pour que la lune puisse avoir son heure de gloire - et Scatach, elle brûle de jalousie à l’égard de ces astres qui possèdent une relation qu’elle n’aura jamais.
Elle dégage légèrement ses cheveux vers l’arrière et elle pose son regard sur Axel, elle le dévisage de haut en bas toujours - elle le sonde, elle tente de le dépecer; de le comprendre; le disséquer visuellement pour absorber chaque fibre de son corps, et sa personnalité.

Il va l’immortaliser.
De son appareil photo, il va capturer son image et l’empêcher de s’effacer, de se réduire en cendres quand le temps se sera chargé de son coeur battant dans sa poitrine. Elle sera ici, pour toujours, sur les appareils électroniques, l’image de son regard détruit et pourtant, brillant d’une lueur qu’on ne pourra décrire, sera pour toujours capté par l’objectif d’Axel.
Alors, elle sourit. Et elle lui répond légèrement. « Je suis entièrement d’accord avec toi, Axel. » Il lui faut de la confiance, dans ce métier. De la confiance qu’elle ne posséderait jamais, qu’elle n’a jamais possédé. Mais lui, lui l’a. Et il en est beau.

Et elle l’écoute. Elle l’écoute parler, elle voudrait tout savoir, tout connaître de lui. Déterrer chaque secret de son être. Mais elle sait que trop bien que les secrets demeureront des secrets et que jamais il n’irait le lui raconter. Elle n’est rien de plus qu’une étrangère et modèle. Ainsi, il vient d’ici. Il est né ici. Mais sa mère est française. Les informations, Scatach les met délicatement dans un coin de son cerveau pour que rien ne vienne les anéantir et elle lui sourit. Elle lui sourit encore. « Je viens de l’irlande. Je suis arrivée ici il y a quelques années, mais j’ai grandi en Irlande. » Elle a fui son Irlande natale pour chasser l’espoir et le refuge ailleurs, pour se retrouver ici en se disant que sa vie pourrait être reconstruite. Mais rien de tout ça ne s’est jamais produit. Elle incline légèrement la tête, une idée y fusant. Peut-être une idée folle, peut-être une idée qui n’aurait jamais dû y être, mais une idée. « Merci Axel, c’est vrai que c’est de l’art au final. Et on dit à notre main quand même. Et pour le patin, on arrangera ça ! » Elle lui adresse un sourire taquin - elle s’est mis dans la tête de lui apprendre à patiner. Tout le monde tombe les premières fois. Tout le monde se rate, les premiers essais. Il faut simplement se relever et recommencer, simplement ne pas se décourager.

Elle hausse très légèrement les épaules quand il lui demande ce qu’elle écoute. Scatach est de ce type de personne qui ne peut pas s’enfermer dans un genre, qui se lasse trop rapidement à toujours écouter la même chose. « De tout. Je sais que ça fait cliché de dire ça, mais je ne peux pas me cantonner à un seul genre sinon je me lasse de la musique que j’écoute, alors mes playlists sont composées autant de rock que de country, d’instrumental ou de pop. Enfin, de tous les genres, quoi ! »
Rythmer toute sa vie par les musiques ; quand elle était triste choisir des titres plus doux, mélancoliques; quand elle était en colère lancer le Death Metal pour qu’il s’exprime à sa place.

« C’est très particulier. Il y a une recette précise pour sa nourriture qui ne se conserve que deux ou trois jours au réfrigérateur et c’est très fragile donc il faut le manipuler très délicatement. » Comme si Monaxia se doute qu’on parle d’elle, elle observe Scatach avec ses petits yeux qui ont toujours fait craquer l’Irlandaise.
Elle ne s’est pas trompée. Il était de ceux qui possédaient des animaux classiques. Ce n’est pas mal, pas du tout - elle se dit juste qu’elle avait su le dire, le savoir. Elle a su le deviner avant même qu’il ne le dise. « Ils sont vraiment adorables. » Son regard se pose sur Axel quand il parle de comparaison. « Il ne faut pas se comparer. »

Mais la suite, elle n’est pas d’accord. Elle n’est pas d’accord, Scatach, que tout le monde est photogénique, qu’il suffit de trouver comment. Elle n’est pas d’accord parce que même son propre reflet, elle veut le fissurer, le briser, le déchirer. Parfois, elle le fait. Et alors, elle doit acheter un nouveau miroir ou rembourser la place. Ce n’est jamais la meilleure idée.
Elle grimace donc légèrement et hoche ensuite la tête au reste du discours. « Je pourrais te montrer la chorégraphie que j’ai exécutée au dernier spectacle. Tu pourras voir si ça ferait de belles photos ? »

Et quand il tend les bras, elle prend doucement Monaxia qui se laisse faire et elle la dépose dans la main d’Axel. Monaxia rentre complètement dans la paume de la main du photographe et Scatach se fait encore une fois la réflexion que c’est très petit, un phalanger volant. « Tu peux la flatter ! Elle ne bougera sans doute pas de ta main. » Elle est quand même un peu craintive, Monaxia.
« Chevelure de flammes… c’est bien comme prénom, non ? » Elle rit un peu. « C’est Scatach. » Elle se retourne légèrement pour se retrouver, pour savoir par où se trouve la patinoire. « Oui, je t’en prie ! Ce serait super gentil de ta part. » Et puis, elle lui fait signe de la suivre. Elle se met en route. Il ne fallait pas y être demain, après tout.

Pendant le trajet, Monaxia a décidé de grimper sur l’épaule d’Axel, préférant cet endroit pour ne pas être trop balancée par les mouvements des deux êtres en train de marcher.
Et heureusement, elle n’est pas trop loin cette patinoire. Ça prend seulement une dizaine de minutes s’y rendre. Elle sort son trousseau de clé. À cette heure-ci, c’est verrouillé. Mais elle, elle s’entraîne toujours. Elle s’entraîne même à minuit, elle dépense l’énergie de son corps jusqu’à ce qu’il s’effondre - jusqu’à ce qu’il ne puisse plus suivre. Elle se dirige sans attendre vers les casiers et y ouvre le sien.
Il est impersonnel, son casier. Rien n’est collé dessus - absolument pas digne des films, simplement elle le préfère ainsi. Elle en sort plusieurs robes de prestation ainsi que le petit lit dans lequel elle pose toujours Monaxia quand elle l’amène.
« Tiens, tu peux déposer Monaxia dans son lit ! Et tu m’aides à choisir quelle robe mettre ? »

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