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Antigua-et-Barbuda, Bermuda & Macarena | DraxelDum Spiro, Spero :: Time and universe :: Flashbacks

Axel Scalabrini

04.05.21 3:25

( Antigua-et-Barbuda, Bermuda & Macarena )

Dans un sens, il rêve déjà de s’étendre sur ce lit moelleux qui les attend cette nuit. Il faut dire que ce n’est pas un luxe que de dormir dans un avion où même à l’aéroport durant l’escale qu’ils avaient dû faire. Bien entendu, l’impatience d’être sur place n’aidait pas à la cause puisque la hâte d’y être était omniprésente, mais elle aidait également à ce qu’Axel relativise en se disant que ces longues heures de vols sont nécessaires à ces deux semaines loin de chez eux. Axel n’était pas la personne qui avait encore énormément voyagé dans sa vie. Sa grande famille et les moyens plus modestes de ses parents lui avaient permis de visiter quelques endroits en Italie et en France, mais ils ne s’étaient guère aventurés bien loin, là où il n’y avait personne pour les héberger. Il faut dire que faire voyager une famille de neuf personnes, ce n’est clairement pas dans les moyens financiers de toutes les familles. Par contre, c'était dans ses plans. Il avait envie de voyager, de voir le monde de ses yeux et il avait envie de pouvoir capturer tous pleins de beaux paysages de sa caméra.

Mais à leur arrivée à Antigua, il allait être quelque part dans les environs de neuf heure, peut-être dix heure max du matin. Ils allaient donc avoir toute la journée à passer avant de s’étendre. Quoique… Ils étaient en lune de miel et en vacances non? Tout était permis en vacances! Même se coucher en plein milieu de la journée parce que le vol en avion c’est pas le truc le plus agréable du monde. Et même s’il était plus qu’heureux de partir faire ce voyage en sa compagnie à lui, il était sûr qu’il allait être crevé à mort ce soir.

Trop d’émotions s’étaient déroulées en peu de temps depuis les derniers jours. Il y avait eu la fébrilité du mariage. Plus les jours s’écoulaient, plus on se rapprochait de la date et plus il avait eu hâte que ce projet se concrétise finalement. Axel avait tant espéré que cette fois ce soit la bonne, qu’il pourrait tirer un trait sur ce qu’il avait déjà connu et que cette fois ce serait absolument parfait et merveilleux. Mais il se souvient encore de la peur incommensurable qui avait grandie dans son ventre la journée même. Le pire avait été lorsqu’il avait revêtu son smoking et s’était regardé dans le miroir pendant que sa sœur s’occupait de bien faire tenir son nœud papillon. Mains moites, le cœur battant à un rythme bien trop effréné pour être normale dans sa cage thoracique, il avait presque cru qu’il était en train de crever d’un AVC avant même de s’être marié. Sa sœur avait tenté de l’aider de son mieux, tentant de relativiser les scénarios catastrophes qui défilaient à une vitesse incroyable dans l’esprit de son frère. Drake n’était pas comme elle. Il ne voulait pas se marier avant de le rencontrer alors pourquoi voudrait-il revenir sur sa parole? Et elle avait bien raison. Par contre, le faire comprendre à quelqu’un qui est un peu terrorisé, ce n’est pas une chose aisée.

Était ensuite venu l’amour, l’émerveillement. Son cœur continuait à battre trop vite, mais ce n’était plus la même raison parce qu’il était là et qu’ils étaient allés au bout des choses. Ils avaient prononcé ces mots, ce Je le veux qu’Axel avait toujours souhaité prononcer à quelqu’un, à cette personne qui serait si spéciale à son cœur qu’elle effacerait toutes autres possibilités. Et il l’avait rencontrée il y a environ un an maintenant. Peut-être que pour certains, leur union était beaucoup trop rapide, qu’ils se connaissaient pourtant qu’à peine. Mais au fond de lui, il savait Axel que ce n’était pas qu’une amourette passagère. Drake, il l’avait de tatoué sur le cœur, il lui coulait littéralement dans les veines.

La cérémonie avait été absolument magnifique. Elle avait réuni les personnes les plus importantes pour chacun d’eux, créant parfois des mélanges un peu étranges. Il faut dire que, sans les dégrader, les amis de Drake versus les parents d’Axel, il y a probablement eu un peu de jugement, mais personne n’avait vraiment semblé les mentionner haut et fort, sans doute par respect pour les mariés. Personne n’aurait voulu être le responsable de gâcher une belle soirée comme celle-là. Il se souvient avoir trouvé Drake absolument magnifique dans son habit, un habit comme il en mettait rarement, il faut bien le dire, mais dieu que ça lui faisait bien. Les jambes d’Axel auraient clairement pu lui lâcher là directement en le voyant, mais en même temps, il avait tellement voulu être à ses côtés qu’il avait fait fit de ses jambes en coton. Parce qu’ensemble il allait pouvoir tout affronter, le meilleur comme le pire. Ils formaient officiellement cette équipe qui allait tout surmonter, qui allait s’aider et travailler à grandir ensemble.

Et que dire de la soirée qui avait suivi la cérémonie. Encore là, c’était du pur bonheur, bien qu’on lui ait confisqué son appareil. Il aurait tant aimé pouvoir le prendre en photo, lui et même tous leurs invités. Immortalisé ce moment comme il savait si bien le faire, mais comme on le lui avait défendu en lui disant qu’il devait simplement profiter de la soirée, il avait simplement espéré que son collègue prendrait tout ce qu’il pouvait. Axel comptait bien en faire imprimer quelques-unes pour monter un album et en afficher dans la maison. Afficher leur amour sur les murs, montrer à qui voulait bien voir sur les murs de leur cocon. Peu importe que les gens trouvent ça quétaine ou même trop, pour lui, c’était important. Et connaissant son mari, il savait qu’il ne serait jamais contre cette idée.

Mari.

Un sourire s’étire sur ses lèvres pendant qu’il attend sa valise au carrousel, son pouce se portant à son annulaire pour caresser doucement la bague à son doigt. C’était enfin fait. Ce rêve s’était enfin réalisé et il réalise à quel point ç’aurait été une erreur s’il avait marié son ex dans le passé. Comme quoi, rien n’arrive jamais pour rien. Maintenant, il allait être aux côtés d’un homme merveilleux qui méritait ce nouveau bonheur. Son regard se relève un peu sur le côté pour observer Drake à ses côtés.

Ils allaient être comme deux enfants durant ces deux semaines. Allaient-ils se lancer dans plein d’activités ou allaient-ils plutôt miser sur la tranquillité? Il n'en avait encore aucune idée et rendu là, il se disait qu’ils allaient décider au fur et à mesure. C’était le parfait moment pour s'accorder du temps rien que pour eux et ce qu’ils avaient vraiment envie de faire. Rien ne les obligeaient à rien. Il faut dire que de laisser les chiens et Data à la maison, même si on avait promis de s’en occuper comme lui-même l'aurait fait, lui avait un peu torturé le cœur, mais il avait confiance en sa famille pour en prendre soin. Au pire, Proxy fait des conneries et cette fois ça ne serait pas à lui à tout gérer sa petite tornade à quatre pattes.

Axel tend sa main vers son bagage qui arrive finalement. Il le dépose au sol et en tire la poignée pour pouvoir la rouler au sol. Évidemment, cette fois, on lui a permis d’amener son appareil pour pouvoir immortaliser leur lune de miel comme il le voulait bien, mais il comptait aussi en profiter pour faire autre chose que de la photographie. Une barrière serait peut-être la langue pour lui. Si les gens savaient s’exprimer en anglais tout comme lui, son anglais n’était pas toujours le plus au point. Eux non plus hors des endroits touristiques, c’était davantage le créole qui régnait. En espérant que ce ne soit pas trop handicapant.

Il tire de son sac le carton de la place où ils doivent se rendre. C’est une sorte de villa, mais qui est gérée par un hôtelier du coin. Ils allaient être presque seuls dans leur petit coin et ce serait absolument parfait. Enfin, selon ce qui avait été dit, l’autre villa était à plusieurs mètres de la leur. Ils avaient droit à une piscine creusée sur le terrain, mais également un accès direct à la plage. C’était tellement parfait. Sans compter qu’il annonçait super beau et relativement très chaud pour toute la durée de leur séjour, Axel avait une petite idée qu’ils abuseraient sans doute de l’eau. “J’ai tellement hâte d’être rendu, qu'on soit encore plus que toi et moi!” Il rit doucement et sautille presque sur place comme un gamin. Puis, il sourit. Un sourire large, qui montre à quel point il est heureux d’être là. Axel tend doucement sa main pour enlacer ses doigts entre ceux de son mari. Drake l’avait surpris au mariage, prenant son nom de famille à lui. Il n’aurait pas cru qu’il ferait un choix comme celui-ci et il comptait bien savoir pourquoi, mais pour l’instant, il ne se voyait pas le lui demander. Il se met à marcher lentement quand Drake a récupéré ce qui lui appartient. “On va porter nos bagages à la villa et on verra ce qu’on veut faire après ou tu as déjà une idée de quelque chose que tu aimerais faire?



( Pando )

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Drake T. Scalabrini

09.05.21 8:41
ANTIGUA-ET-BARBUDA, BERMUDA & MACARENATa main tendue vers celle d’Axel, tes doigts qui agrippent les siens, tes iris qui regardent son visage endormit, ton corps qui cherche un peu plus sa chaleur, et ton âme, enfin, apaisé. C’est comme ça que tu te sens, depuis quelques temps. C’est comme ça que tu te présentes à ton psychologue, depuis que vos vœux ont été changés, votre amour déclaré à vos familles respectives, et vos corps enfin élancés. Apaisé. Comme tu ne l’as jamais été, depuis que tu as perdue ta mère. Comme tu n’aurais jamais cru l’être, un jour. Apaisé, comme jamais tu ne pensais vivre assez vieux pour le vivre. Tu en as vécu, des choses, Drake. Tu en as vécu, des douleurs, des fantômes qui marquent ton présent jusqu’à jamais. Tu en as, des murmures froids, qui viennent essayer d’alourdir tes pensées. Tu en as, des fantômes à jamais éprit de toi, dont tu devras toujours subir leurs cris au creux de ton cœur. Une mère partie trop tôt, un père abusif dans toutes les sens du terme, un frère absent, des brulures par l’alcool, des coups, de la haine, et surtout, des faux départs que tu avais toi-même causé. Ton corps et ton esprit étaient parsemés de blessures, de marques, toujours visibles à ce jour. Mais aujourd’hui, le seul mot qui te venait à l’esprit, c’était apaisé. Parce que aujourd’hui, aucun fantôme, aucun cri, aucune douleur ne venait briser la tendresse dans laquelle tu étais tombé. Parce que malgré le départ de Milo, malgré les adieux déchirants de Bethany et Niels, malgré la douleur d’Ezio que tu ressentais parfois comme tienne tant vous étiez proches, malgré tout ça, aujourd’hui, tu t’accordais le droit d’être heureux, Drake. Après des années, tu t’accordais le droit, pour une fois, de penser à toi-même, avant tout. À toi-même, ou plutôt, à vous.

C’était encore irréel à tes yeux. Tu te revoyais, ton regard perdu, cherchant une quête à ta vie, il y a de ça un an, lorsqu’Axel était arrivé dans ta vie. Tu te revois, nouveau dans ton groupe que tu venais de créer, incertain de faire la bonne chose. Tu te revois, les mains tremblantes, tentant d’arrêté la drogue et l’alcool sans y arriver. Tu le revois, assit face à toi, en te sortant ces phrases qui t’avait tant fait sourire. Ces phrases dont tu avais été charmé, dont tu n’avais pas vraiment voulu croire qu’elle t’était réellement adressé. Tu te revois, lui demandant son numéro, puis lui demandant de se revoir. Tu te rappel de cette espoir qui avait commencé à germé en toi. Cet amour, ce romantisme, cette délicatesse. Et surtout, tu te souviens du moment où tu t’es dit que, lui, c’était celui avec qui tu voulais faire ta vie. Chaque moment où Axel était arrivé, calmant tes crises, d’angoisses, de manque, de paranoïa. Toutes ces fois où il t’avait encouragé à peindre, à produire, à chanter. Tous ces moments où tu avais tenté d’expliquer pourquoi tu réagissais ainsi, et qu’Axel avaient simplement compris. Toutes ces caresses, le soir, lorsque tu te réveillais en sursaut d’un cauchemars. Et chaque tendresse qu’il t’avait donné, quand tu avais fait tous les efforts du monde, malgré ta maladresse, pour lui faire un bon repas. Chaque moment, chaque caresse, t’avais amené à y croire. À ce mariage. Ce mot dont tu avais pourtant tant détesté, toute ta vie, tu avais commencé à y croire, pour lui. Longtemps, tu avais caché ta partie romantique, parce que tu ne croyais pas un jour pouvoir l’exprimer. Mais la vérité, c’est qu’un mariage, qui finissait avec deux âmes sœurs qui se trouvaient enfin, tu en avais toujours rêvé. Sauf que avec le temps, tu avais bien cru qu’il n’arriverait jamais, et tu avais commencé à détester ce terme jusqu’à son essence. Jusqu’à Axel. Parce que, comme une évidence, tu en avais parler à Ezio, à Bethany, à Jake, et tous t’avait déclaré la même chose : Votre amour, entre toi et Axel, s’était une évidence. Une évidence.

C’est ce qui t’avait amené à lui demandé sa main, il y a de ça quelques mois : Trop vite, selon certains, mais toi, tu étais certain. Pour la première fois de ta vie, tu étais certain de chacun de tes gestes à ce moment précis. De ta demande, jusqu’à chaque étape qui avait suivit la demande. Le repas, les décorations, les invités, les témoins. Chaque décision que tu avais prit, lors de cette festivité, avait été à tes yeux les meilleures décisions de ta vie. Entre Dante et Ezio, présent à tes côtés en tant que témoin, ton frère toujours là, comme il avait promis, ton groupe comptant comme ta famille, et même Milo qui t’avait parsemé de texto… Tu avais parlé avec la famille d’Axel, avec sa sœur, tu avais ris, tu avais profité, et surtout, tu t’étais senti vivant comme jamais auparavant. Tu te rappel de chaque moment où tu avais attendu, impatient, Axel, quand tu l’avais vu arrivé vers toi, quand tes iris s’étaient embrouillés de larmes. Tu n’étais plus le plus émotif, Drake : Par habitude, tu refoulais tes émotions, par traumatise d’enfance. Pleurer t’avait longtemps été interdit, mais cette fois-ci, tu n’avais rien retenu à tes larmes. Tes larmes de joie. Tu avais laissé celles-ci se répandre sur tes joues, alors que tes mains étaient venues chercher celle d’Axel.  Vous aviez prononcé vos vœux de mariage, et à aucun moment, tu n’avais voulu tourner les talons par peur. À aucun moment. Plus que ça même, à aucun moment tu ne t’étais senti étouffé. Tu avais simplement été… à ta place. Parce que tu savais que c’était là, devant Axel, à lui promettre fidélité et présence, que tu devais être.

Le mariage avait été parfait, du début à la fin. Dante avait bien entendu abusé sur l’alcool, et son témoignage avait sans doute surpris la famille d’Axel, mais malgré tout, tu étais fier de ton meilleur ami, qui avait été à la hauteur. Ezio avait été un peu moins heureux, mais il avait été là, et juste pour ça, il méritait tout l’amour du monde. Ton frère avait été là, à tes côtés, tenant sa promesse. Et même les parents d’Axel étaient venus te déclarer leur amour, leur tendresse, et toi, tu n’avais su quoi répondre. Parce que tu n’avais jamais connu ça. Ta mère était morte trop tôt, et ton père t’avait toujours détesté. Tu avais cherché quels mots utilisés pour leur montrer ta gratitude, mais au final, une accolade avait été bien mieux. Parce que parfois, les mots étaient inutiles. Vous aviez passé la meilleure soirée de votre vie, et cela ne faisait que commencer. Car votre vie à deux, elle, débutait. Et elle débutait par deux semaines loin de tout, loin des soucis, loin de la douleur, loin des fantômes. Votre bonheur, ensemble, ils commençaient maintenant. Et pour la première fois, ta valise n’avait aucune présence de drogue, d’alcool, que tu devais passé en subtilité durant les douanes. Cette fois-ci, tu n’avais pas les mains tremblantes, en remplissant les papiers pour les agents. Cette fois-ci, tu étais 100% clean. Ta valise n’était remplit que d’habits, de quelques gadgets, et surtout, de cadeau pour ton amoureux.

Ta main vient agripper la sienne avec une certaine force, lorsque vous attendez vos valises. Tes iris croisent les siens, toujours avec ce même amour. Plus aucun nuage ou brouillard ne vient voiler tes iris, qui désormais, brillent d’une joie dont tu as encore du mal à imaginer. Vos mains attrapent vos valises, et alors que vous les tirez avec vous, tes doigts viennent effleurer la bague d’Axel avec une tendresse sans fin. Un rire te traverse. Heureux. Apaisé. Serein. Tu le vois attraper le carton de votre demeure, tu le vois rire, sautiller, et toi, tu es tellement bien. Tu es complètement charmé, alors que sa main vient serrer la tienne et qu’il te souris comme jamais. Alors, toi, tu te baisses vers lui, très peu dérangé par les autres personnes dont tu as déjà oublié leur présence pour venir l’embrasser, pendant que ta main valide glisse sur sa joue pour la caresser. « T’es tellement beau quand tu ris… » C’est un murmure contre lui, un souffle, alors que ton bras vient s’enrouler autour de ta moitié pour le serrer contre toi. « Tu verras… » souffles-tu contre sa nuque, lentement. « J’ai préparé quelque chose. » Vous finissez par prendre le chemin de votre villa, et à chaque pas, ton regard s’attarde sur chaque détail du visage de ton mari. Parce que tu veux t’imprégner de chaque moment de ce voyage. Parce que depuis que tu l’as trouvé, cette personne rien que pour toi, tu comprends mieux les romans à l’eau de rose, qui disent n’avoir qu’une seule personne à aimer… Vos pas rejoignent vite la villa, et un homme qui travail pour l’hôtel qui s’occupa de la villa, vous remet les clés. Tu les prends, en le remerciant, bien entendu en anglais, faisant ressortir cet accent encore plus, que tu n’avais jamais perdu. Quelques pas encore, et te voilà à débarrer ladite porte de votre villa, dont tu réalises encore à peine que vous avez une telle baraque pour deux semaines.

Et comme promis par l’hôtelière quand tu les avais appelé pour préparé ta surprise, un chemin de pétales de roses est à vos pieds, allant jusqu’au salon. Tu laisses bien entendu passé Axel en premier, souriant devant son air interrogateur. « Laissons nos valises à l’entrée, on les portera en haut après…» murmures-tu à son adresse. Laissant donc vos biens devant la porte, tu laisses Axel arpenté le petit chemin de pétale de rose. Tes pas le suivent. Sur la table dans le salon trône un magnifique bouquet de fleurs de toutes les couleurs, des fleurs de la région bien entendu. Proche du bouquet de fleur, un cadeau, soigneusement emballé, de tailles moyennes. Quand Axel se tourne vers la salle à manger, vu que le salon y donne, il y a un magnifique repas, que dire, un festin presque d’un déjeuner qui a l’air excellent. Beaucoup de mets de la région, bien entendu, et quelques bouteilles, non alcoolisés bien entendu. Tes pas viennent se glisser dans son dos, et tendrement, tes bras viennent entourer sa taille pour venir le blotti contre ton torse, alors que ta tête vient se réfugier contre sa nuque. Tu te laisses envahir par son odeur, sa chaleur, et ton sourire devient plus grand. Aucun « j’en fais trop, uhm? » comme tu aurais eu l’habitude de demandé, ou de « est-ce que ça te plait? » immédiat, anxieux d’une réponse. Non, là, tu es juste confiant. Bien. Heureux. Et bon dieu que ça fait du bien, d’être heureux. Tes lèvres viennent se poser contre la chaleur de sa peau, pendant que tes bras se serrent autour de sa taille. « Je t’aime… » Un murmure, une douceur, quelque chose dont Axel sait déjà, mais dont tu adores répétés. Parce que c’est la plus belle vérité que tu ne peux dire. « C’est tout pour toi… Je te promet de faire de ces deux semaines, les plus belles de ta vie… »

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Axel Scalabrini

11.05.21 5:41

( Antigua-et-Barbuda, Bermuda & Macarena )

Sa remarque lui tire un nouveau rire des lèvres. Parce qu’il a beau approcher la trentaine Axel, il ressemble encore parfois à cette personne qui à une âme d’enfant. II compte sur la beauté et la simplicité que la vie peut avoir. Peu de gens peuvent être de cet avis et il le sait que trop bien, ayant lui-même passé dans cette période où même le soleil ne réussissait pas à réchauffer son âme, mais il est d’avis que tout le monde peut arriver à s’en sortir, peu importe qui. Il suffit d’accepter de recevoir; recevoir de l’aide, recevoir de l’amour, recevoir tout simplement. “Je pourrais te retourner ce compliment mon ange!” Parce que depuis quelque temps, il lui semblait que Drake était beaucoup plus heureux, qu’il souriait plus, qu’il riait plus. Et dieu que ça le faisait fondre à toutes les fois. Sa tête trouve refuge contre son lui, humant l’odeur de son mari, l’une des odeurs qu’il aimait le plus au monde, une odeur qui lui redonnait assurément le sourire. Parce que les fois qu’ils avaient partager un moment ensemble avant d’habiter sous le même toit avait été peu fréquent, mais à chaque fois, le chanteur avait laissé son odeur derrière lui et aujourd’hui, Axel n’a pas honte de dire qu’il serrait ce coussin qui avait senti lui quelques heures. Parce que Drake l'avait enivré beaucoup plus qu’il ne l’aurait cru au départ et qu’aujourd’hui, leur vie en était maintenant unies.

Sa curiosité piquée à vif, il redresse la tête en fronçant légèrement les sourcils. Préparé quelque chose? Axel voulait savoir, mais il savait que son conjoint resterait muet comme une carpe jusqu’à ce qu’il soit rendu au moment du dévoilement. Axel lui, avait du mal à garder ce mystère. Il aimait faire des surprises, des cadeaux, des attentions, mais il avait toujours un peu de mal à garder sa langue, aussi excité de donner ce présent que s’il en recevait un.  Mais il ne résiste quand même pas à la tentation que de lui demander. “Tu as préparé quelque chose? Comme… une surprise que je ne connais pas? Comme toutes celles que tu m’as déjà faites? Tu sais que tu vas faire exploser mon coeur? Qu’est-ce que c’est?” Il tente le gros jeu, tentant de lui faire des yeux de chat, de se faire adorable rien qu’à être regardé, comme un enfant qui tente de soudoyer un adulte. Il se doute bien que ça ne fera que rire Drake, qu’il lui dira sans doute qu’il est mignon, qu’il lui ébouriffera les cheveux en lui disant un truc comme quoi il fallait être patient et qu’il allait voir bientôt. Il se doutait bien de tout ça, mais c’était plus fort que lui, il devait tenter sa chance.

Ses pas le mènent rapidement à leur domicile pour les deux prochaines semaines. Deux semaines loin de tout le monde, deux semaines à pouvoir profiter de l’un et l’autre sans avoir à gérer le quotidien. Ça lui semble déjà être deux semaines paradisiaques même s’il sait que ses quadrupèdes finiront tôt ou tard par lui manquer. La villa se pointe, relativement énorme devant eux. Ah ouais… ils ont bien choisi pour deux personnes… Un sourire en coin s’étire sur ses lèvres pendant qu’il se dévisse un peu la tête pour tout voir pendant que Drake récupère les clefs de leur logement. Il laisse Drake lui parler parce qu’il sait qu’entre les deux, c’est lui qui maitrise le mieux l’anglais même s’il saurait se débrouiller. Entre son mari s’exprimer dans sa langue natale lui a toujours arraché un sourire, trouvant son accent british beaucoup trop adorable.

Il le suit jusqu’à l’entrée de la villa, l’observant déverrouiller la porte de leur antre qui serait la leur pour les prochains jours. Il se sentait fébrile rien qu’à voir l’intérieur. Parce que ça signifiait beaucoup pour le photographe. Si déjà il était allé plus loin que le précédent mariage, cette lune de miel créait en lui ces papillons dans son estomac. Il se sentait léger, excité, mais aussi terriblement nerveux dans un sens. Pourquoi? Il ne saurait le dire véritablement, parce que plus rien ne pouvait les séparer maintenant hormis un divorce et il ne voulait même pas penser que cette éventualité soit un jour possible. Peut-être était-ce parce que c’était de l’inconnu pur et simple que de maintenant vivre marié à quelqu’un? Il ne savait décidément pas, mais il était profondément heureux. Il avait ce sentiment qu’une grande chose venait de s’accomplir dans sa vie, comme si tous les morceaux qui avaient un jour été brisés en lui se recollait maintenant grâce à cet homme à ses côtés. “Mais qu’est-ce que tu as manigancé toi encore?” Il rit légèrement. Il n’y a que la curiosité dans son regard quand il observe le chemin de pétales qui s’étire en travers de la villa.

Mais il est déchiré entre l’envie de suivre ce chemin et celui de sauter au cou de son amoureux pour simplement lui voler ses lèvres pour les prochaines minutes. Il met un court instant avant de se lancer à la poursuite des pétales de rose qui parsèment le plancher. Le présent et les multiples attention se multiplient devant son regard, le clouant dans un mutisme qui lui était peu connu. Lui qui d’habitude était très volubile, dévorait la scène des yeux. Il y avait tant de choses à regarder, tant d’attentions présentes que pour eux. Ces fleurs, ce cadeau, ce repas… Son contact lui fait papillonner des yeux, il ne sait même pas s’il respirait encore. Tout ça, c’était… démesuré en un sens, mais il comprenait tellement l’attention. Axel frissonne sous les bras de Drake malgré la chaleur environnante, sous ce simple baiser qu’il a déposé au creux de son cou. Il l’écoute pendant que son regard tente encore de tout capter. “C’est…” Il n’en trouve même pas les mots, il n’en trouve aucun qui reflète vraiment le fond de sa pensée. “C’est…” Il n’y arrive pas, mais ses yeux brillants et gros comme des balles de golf veulent tout dire. C’est à ce moment qu’il en profite pour se retourner dans ses bras, pour enrouler ses mains autour de sa nuque faute d’arriver à bien passer ses bras dans l’immédiat. Il sent ses propres doigts saisir la peau de sa nuque pour l’empêcher de se redresser. Parce qu’Axel a ce besoin de se suspendre à ses lèvres, de les dévorer s’il le pouvait parce que ne dit-on pas que l’envie de croquer une personne vient du fait qu’on l’aime?

Ses lèvres se posent contre les siennes et il sait que trop bien que Drake ne le repoussera pas, pas de sitôt du moins, pas avant qu’ils ne manquent de souffle l’un ou l’autre. Il serait capable de faire le singe, d’enrouler ses jambes autour de lui après avoir sauté dans ses bras, mais, il tente tant bien que mal de se garder une minuscule gêne. Il a chaud, il en perd le souffle, mais il n’arrive pas vraiment à s’en décoller. Parce que toutes ces petites attentions que lui a faite Drake lui vont droit au coeur, elles le touchent profondément et il a envie de recevoir tout ça avec une certaine gratitude, comme une sorte de retour de balancier pour avoir tant donné, mais aussi parce qu’il se rend compte que leur amour est encore plus grand que tout ce qu’il s’était pu imaginé et ce même s’il s’agit d’un simple repas ou encore d’une allée en pétales. Drake en a pris le temps, il a fait ça pour lui, pour eux. Et pour le romantique dans l’âme qu’est Axel, ça veut tout dire.

C’est à regret qu’il doit séparer ses lèvres des siennes, la respiration chaotique, le cœur lui débattant un peu dans la cage thoracique. Il se mord doucement la lèvre inférieure, son regard toujours sur le plus beau visage qu’il lui ait été donné de regarder d’aussi près. “Je t’aime tellement.” Il le souffle, quelque part entre deux respirations, mais les mots sont trop faibles pour exprimer ce sentiment, à quel point il peut être puissant. Il sourit, saisit sa main pour l’entraîner à sa suite vers les fleurs. Oh oui, il se souvient du cadeau. Le bout de ses doigts de sa main encore libre effleurent les pétales des fleurs dans le vase. “Quand as-tu réussi à leur passer cette demande?” Il lui semblait qu’ils travaillaient tellement tous les deux que ce semblait être presque mission impossible, mais il ne prenait pas en compte le décalage des heures entre chez eux et la petite île des Caraïbes. Il n’y pensait pas, à des lieux de la réalité en fait.  Ses doigts saisissent délicatement la tige d’une fleur plus la porter à son visage, humer l’odeur doucement, doux sourire aux lèvres, tentant de se calmer par la même occasion. Il y avait tant d’émotions dans les derniers jours que s’en était suffisant pour en faire une overdose.

En se servant de la fleur, il pointe le cadeau sur la table. “C’est pour moi, vraiment?Non, pour le concierge Axel…Je me sens t’cheap, j’veux dire, j’ai même pas amené le tien parce que j’ai pas terminé en fait…” Il faut dire aussi que tout ce qu’il préparait, ça ne se faisait pas en claquant des doigts et surtout, il fallait dire aussi qu’il n’avait pas forcément eu tout le temps qu’il voulait pour y travailler. Ses doigts s’approchent du ruban, la curiosité remplit de nouveau son regard. Dans quelle folie s’était embarqué son mari pour ce jour spécial? Ses doigts caressent doucement l’emballage avant d’entreprendre de le déchirer, ses méninges tournent à vive allure pour trouver ce que ça pouvait être, mais franchement dans l’excitation, il n’y arriverait juste jamais. La boite se dévoile sous ses yeux et la surprise naît sur son visage. Il reconnaît la marque, c’est celle qu’il utilise toujours quand il doit magasiner des accessoires. “Tu…” Ses doigts effleurent la boite, sourire aux lèvres. “Ma soeur te tuerait de l’avoir acheter tellement elle souhaite que je ne passe pas mon temps à prendre des photos… Elle s’imaginerait que je ne ferais que farfouiller dans les réglages et le tester.” Il rit doucement et se retourne de nouveau vers lui, cet homme qui le comble de bonheur depuis des mois déjà. “Merci tellement!” Axel se réfugie de nouveau dans ses bras, le serre contre lui en posant sa tête contre son épaule faute de pouvoir faire mieux vu leur différence de grandeur. “Je termine le tient en express quand on rentrera à la maison!” Il respire profondément, tentant de calmer ce raz-de-marée d’émotions qui s’éprennent de son cœur. Il ne pouvait pas être plus heureux qu’en ce moment, de cette simplicité à cet amour si fort entre eux, non, il ne pouvait rêver de mieux. “J’ose même pas imaginer que tu aies pu penser à autre chose pour ces prochains jours et pourtant j’arrive pas à me convaincre que tu as pu te contenter de ces surprises.” Il rit doucement et relève les yeux sur lui, étudiant son visage. “Comment j’ai pu réussir à te trouver toi…?” Ses doigts se portent sur son visage où il effleure son menton doucement.

Mais en vrai, j’en ai une petite partie avec moi de ton cadeau, seulement il est dans ma valise!” Il lui montre son index comme pour lui demander de patienter une minute avant de se diriger vers leurs bagages à l’entrée. Il les entre à l’intérieur pour dire qu’ils sont au moins dans la villa, saisi le cadeau qu’il a emmené avec lui. Bien entendu, il avait eu des risques qu’il soit brisé, mais il avait été prêt à le prendre. Il revient presque au pas de course avec les deux rectangles emballés autant individuellement qu’un ruban les retenait ensemble. Il l’observe lui, son cadeau dans ses mains, celui que Drake lui a fait avant de le lui tendre finalement. “C’est pas grand chose, mais c’est en attendant d’avoir terminé celui qui est chez nous.



( Pando )
https://dum-spiro-spero.forumactif.com/t170-axel-scalabrini-07-9

Drake T. Scalabrini

21.05.21 6:36
ANTIGUA-ET-BARBUDA, BERMUDA & MACARENAC’est naturel : être heureux. C’est rendu un naturel que tu n’aurais jamais cru avoir dans ta vie, c’est rendu d’une douceur que tu as encore de la peine à imaginer. Longtemps, tu as même fuit ce bonheur, même minime, par peur que cela ne cache une souffrance encore plus immense. Derrière tes peurs, fondé par tes fantômes qui te suivaient depuis ton enfance, tu avais fuit le bonheur, même de quelques minutes, parce que tu avais apprit que chaque bonheur venait avec son lot de souffrance : Ton corps était remplit de ces souffrances, tout comme ton mental. Des départs soudains, des coups dans la colère, des bouteilles qui brisent, et encore plus de fantômes. Tu avais été entouré de pleures et de défaites, suite à de cours éphémères moment de bonheur. Tu avais donc apprit à cacher ton bonheur, même minime, derrière toi, pour l’empêcher qu’on te le prenne. Tu avais donc accepté, depuis bien longtemps, que le bonheur ne viendrait pas à toi. Que tu allais grandir, vivre, à ta façon, sans jamais être vraiment heureux. De base, tu n’aurais même pas cru vivre aussi longtemps. Enfant, tu avais tenté plus d’une fois à ta vie, espérant à chaque fois au fond que cela fonctionne. Chaque tentative, tu avais espéré que cela te libère de ta douleur, enfin. Et pourtant, aujourd’hui, tu remercies Elpis, tu remerciais peu importe quel Dieu vous écoutez, tu remerciais Ezio, tu remerciais même ton père de t’avoir sauvé. Tu ne le remerciais pas pour grand chose, mais ce jour-là, juste avant ton départ de la maison, lorsque ton père t’avait sauvé, tu te rappelais encore du léger soulagement qui vous avez prit. Ce soulagement d’être en vie. Aujourd’hui, tu étais heureux de pouvoir dire que tu avais surmonter toutes ces épreuves pour arrivé à ce moment : Ce moment. Ce moment unique où tu te liais à l’homme de ta vie, ce moment unique où main dans la main, tu te dirigeais vers les plus belles semaines de ta vie. Tu avais rencontré des gens fabuleux, tous présents pour toi, et surtout, tu avais rencontré l’amour de ta vie. Et désormais, tu pouvais le dire : Tu étais heureux. Heureux comme jamais tu ne l’avais été, heureux comme jamais tu n’aurais cru l’être.

Alors malgré les questions de ton mari, malgré ces demandes suppliantes, malgré de le sentir s’accrocher à ton bras, en te faisant ces yeux les plus doux qu’il était capable de faire, tu ne craques pas. Tu ne craques pas, car tu sais que de voir sa surprise vaux tout l’or du monde. Car tu sais que voir ces iris brillait de joie, le voir perdre ces mots, valaient bien un petit trajet d’impatience. Alors ta main vient se perdre dans ces cheveux foncés pour le rapprocher de toi, et venir glissé un baiser tendre sur ses lèvres, pour l’empêcher de continuer à te supplier ainsi, de tout son amour brulant. Tu l’embrasse, pour le faire taire, mais aussi parce que à chaque moment, tu as envie de sentir ces lèvres contre les tiennes. Alors ta main ébouriffe ces cheveux, tu rigoles, mais tu ne réponds rien à ces questions. Vous vous dirigez ensemble vers la grande villa, qui est comme prévu, proche de l’eau. D’où vous êtes, vous ne pouvez pas encore apercevoir la piscine, mais une fois à l’intérieur, les grands fenêtres du salon, ouvrantes vers le patio, se dirige vers la piscine, donnant une magnifique vu sur le jardin, mais aussi sur la rivière un peu plus loin. C’est la main un peu tremblante, non pas de nervosité, mais de hâte, que tu déverrouilles la porte pour le laisser rentré en premier, bien entendu, gentleman comme tu es. Tes pas suivent rapidement les siens, pendant qu’un rire traverse tes lèvres. « Je n’ai préparé que la plus belle surprise pour le plus fantastique mari. C’est donnant donnant. Tu m’as tant donné depuis qu’on se fréquente, je devais bien rendre ces deux semaines magiques… » murmures-tu contre lui, lentement, tout en glissant ton bras autour de sa taille. Tu as hâte, hâte de voir sa réaction. Tu as hâte de le parsemer d’amour, de caresses, d’attention, comme il le mérite. Tu es un romantique dans l’âme, Drake, tu n’avais simplement jamais eu la chance de le montrer, mais désormais, tu pouvais en faire profiter la seule personne qui comptait autant à tes yeux. « N’oublie pas que tout ça, c’est pour toi, mon amour. » murmures-tu contre lui, avant de le laissé s’avancer et admirer ta surprise, le suivant en souriant. Parce qu’il a quelque chose de beau à surprendre ces proches, mais il y a quelque chose d’encore plus merveilleux à surprendre la personne avec qui tu viens de lier ta vie pour l’éternité. Parce que jamais tu n’aurais cru te rendre là, et désormais, tu n’imaginais plus ta vie sans lui. Parce que tu avais toujours eu si froid, et désormais, tu avais si chaud. Si chaud, contre lui.

Une fois dans la cuisine-salon, tes pas vient derrière lui, et tes bras encerclent sa taille pendant que tu le laisses admirer l’étendu de ta première surprise. Tes lèvres, elles, viennent taquiner sa nuque, quémander un peu plus d’amour en parsemant sa nuque de baiser, alors que tes bras caressent ses hanches là où il peut. Tu effleures sa peau, hume son odeur, tout pour l’avoir dans le sang. « C’est tout pour toi, mon amour. Tu le mérites amplement, et même, tu mérites mieux. Je te promets de rendre ces deux semaines magiques. » murmures-tu contre lui, lentement, tout en le laissant se retourner pour te faire face, souriant. Tes iris rencontrent les siens, mouillés un peu, oh combien ému, et tu ne peux t’empêcher d’en être ému à ton tour. Tes lèvres se joignent au baiser, tes mains viennent le serrer contre toi, parcourant son corps pour le réchauffé, alors que tu sens très bien que vos deux corps brulent ensemble. Ces lèvres viennent trouver les siennes et un tendre ballet débute, vos langues se trouvant, se cherchant, s’aimant. Tes mains remontent sur ses hanches, pour s’y refugier, et tes doigts effleurent sa peau que tu te permets de toucher, relevant un peu son chandail. Tu sens ta bague effleuré sa peau, et tu sens la sienne effleurer ta nuque, et un rire te traverse, oh combien heureux. Parce que tu l’aimes. Parce que tu ferais tout pour lui. Parce que ton cœur n’a jamais été autant éprit de quelqu’un. Parce que ces petites attentions ne sont que le début de toutes les attentions que tu as prévu pour ton amoureux. Parce que cet amour tendre ne fait que continuer à monter, et que tu as toujours envie de plus. De le rendre encore plus heureux.

« Je t’aime aussi, je t’aime tellement, mon amour… » murmures-tu contre lui, lentement, tout en le laissant se séparé un peu de toi pour pouvoir admirer l’étendu du déjeuner, des fleurs, et enfin le cadeau. Ton regard suit le sien, tes pas le suivent, et tu te sens comme un alcoolique en manque d’alcool, mais cette fois-ci, c’est bien. Cette fois-ci, tu te sens si bien. « J’appelais lors de mes pratiques avec le groupe. Ça aide parfois le décalage! Et tu sais bien que malgré tout, mon travail passe après pouvoir te rendre heureux, mon amour. Tu mérites toutes ces attentions là… Alors profites en. Amplement, car tu le mérites. » Tu le laisses ce calmer, pendant que tes pas te mènent vers les fins rideaux que tu tires pour pouvoir avoir la vue devant l’étendue du jardin. Tu ouvres les fenêtres, laissant l’air doux s’infiltrer dans la maison. Tu soupires d’aise, revenant vers ton amoureux pour le voir prendre enfin le dit cadeau dont tu as acheté avec beaucoup d’inquiétude, espérant avoir choisit la bonne marque d’appareil photo. « Bien entendu que c’est pour toi, mon amour! Tu sais bien que ça ne me dérange pas, arrête ça… Je ne t’ai pas offert ça pour avoir quoique ce soit en retour, mon amour. Je fais ça car j’ai envie de te voir sourire… » dis-tu avec tendresse, le laissant déballer le dit cadeau, tout en te reposant un peu contre le dossier du divan. Un rire traverse tes lèvres : « Ta sœur n’a rien à dire sur les cadeaux que je t’achète mon amour! Et je sais que tu le désirais énormément, je me disais que c’était le bon moment de te l’offrir, tant que tu m’apprends à prendre des belles photos pour que je puisse en avoir de toi aussi! » Tu viens lui tirer la langue, amusé. Parce que toi aussi, tu voulais envahir votre maison de sa présence. Toi aussi, tu voulais plein de photo de ton amoureux. Tu viens le serrer contre toi rapidement, glissant tes lèvres contre sa nuque lentement, pour le sentir tout contre toi, fermant les yeux en soupirant un peu. Ça fait tellement du bien de l’avoir contre toi. C’est tellement précieux… Tu parcours ses cheveux de tes doigts, tout en le regardant avec tout l’amour que tu éprouves pour lui. « Tu n’as pas idée de tout ce que j’ai prévu pour toi, mon amour. En même temps, nous avons deux semaines à nous aimer, tu ne pensais pas vraiment que je ne ferais rien? Tu mérites tant… et j’essayerais de t’offrir le plus que je peux. » souffles-tu contre lui. « Qu’est-ce que j’ai fais, moi, pour te mérité, plutôt… Chaque jour, j’ai l’impression que c’est un tendre rêve, qui ne finit jamais, et qui est toujours plus beau… » Tu le laisses effleurer ton menton, soupirant d’aise avant de devoir secouer la tête pour reprendre un peu tes esprits.

« Uh… Tu sais que tu n’étais pas obligé mon amour! » Tu viens saisir très délicatement le cadeau, ne pouvant cacher tes joues rougies, qui ne font que montrer combien tu es toujours si étonné que les gens t’offrent quelque chose. Tu t’approches de la table, déjà bien remplit de nourriture, pour pouvoir déballer avec beaucoup de délicatesse l’emballage du cadeau. Tes doigts effleurent lentement le tout, avant de prendre le premier des deux cadeaux, une photo. Une photo que tu ne reconnais pas, mais dont tu reconnais très bien l’endroit et la personne dessus. « C’est une photo de moi…? » souffles-tu, intrigué. « C’est proche du bar où je travail, non? Mais… j’ai l’air plus jeune. Et en piètre état. Et… Je fume. » Tu essaies de comprendre la photo. « J’essayais d’arrêter de fumer quand on s’est rencontré. Comment…? » Tu ne sembles pas vraiment te rappeler de cette photo. Ni de l’état dans lequel tu étais. « Est-ce que tu l’as pris avant qu’on se rencontre…? » Tu viens poser tes iris dans les siens, avant de rire un peu, surpris comme tout, déballant le deuxième cadeau. Le cadre est sublime, et dedans, l’alignement des étoiles le jour de votre rencontre, avec vos deux prénoms. « Axel… » murmures-tu, bien trop émotif pour être capable de dire quoique ce soit, regardant les deux cadeaux avec surprise, effleurant la photo en silence. Tu venais de loin. Tes iris se relève venant se perdre dans ceux de ton amoureux, pour venir rapidement le prendre dans tes bras, oh combien émotif. Tes larmes brillent dans tes iris, alors que tes bras viennent se serrer tout autour d’Axel. « Mon dieu, mon amour, je ne te mérite pas… » murmures-tu contre lui, riant un peu, les larmes un peu présente sur tes joues. Tu viens rester ainsi un moment, simplement contre lui, avant de l’inviter à prendre place autour de la table. T’assoyant avec lui, tu viens lentement saisir sa main dans la tienne, pour y glisser tes lèvres, lentement. « Profite du repas, j’ai entendu dire que c’était beaucoup de leur spécialité! » Tu viens mordiller un peu son doigt, comme joueur, mais surtout amoureux.

Vous commencez à manger ensemble, tout en vous laissant souvent des regards, incapable de se détacher trop longtemps de l’autre. La nourriture est bonne, succulente même, et tu n’hésites pas à le dire, partageant ici et là les plats avec ton amoureux. Une fois le repas terminé, tu viens chercher sa main dans la tienne, souriant, l’attirant à toi tout en te levant pour venir le prendre contre toi. « Que dirais-tu qu’on aille voir la plage? » murmures-tu contre ces lèvres, tout proche des siennes. Laissant vos cadeaux sur la table, tu glisses ton bras sous ces jambes pour le soulevé en riant. Vous vous dirigez donc dehors, vers votre plage privée, où tes pas te mènent jusqu’au sable fin. Déposant avec douceur Axel à tes côtés, la vue sur la plage est sublime, et même l’eau à l’air d’être vraiment bonne. Tes mains viennent se glissé sous le haut de ton amoureux, simplement pour effleurer sa peau, pour sentir sa chaleur, tout en profitant du calme du moment pour déposer ta tête contre la sienne, souriant. « C’est magnifique… Et tellement apaisant… » Tu soupires un peu, fermant les yeux en profitant de ce moment si pur, si tendre.

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Axel Scalabrini

14.06.21 15:19

( Antigua-et-Barbuda, Bermuda & Macarena )

La pensée futile de se demander combien auront finalement coûté ce voyage de noces lui traverse l’esprit deux secondes avant qu’il ne la chasse rapidement. Déjà qu’à la base, ils n’étaient pas les plus dépensiers de la terre, il fallait aussi apprendre à vivre dans ce moment unique et magique. Ce n’était pas des chiffres qui allaient les arrêter pour ces deux semaines, ils avaient bien de quoi passer en travers sans même les regarder. Pour vrai, si Drake ne cessait de mentionner qu’il méritait toutes ces petites attentions, aux yeux d’Axel, ils le méritaient tous les deux. Chacun d’eux a énormément dans la dernière année, sans jamais se faire de reproches d’avoir changé parce qu’il était normal de le faire, il était normal de grandir au travers des épreuves de la vie, qu’elles soient bonnes ou mauvaises. Ensemble, ils cheminaient depuis un an, apprivoisant de nouveau l’amour chacun de leur côté et au final, ça leur réussissait beaucoup plus que bien des couples. L’écoute et la patience avait été mot d’ordre, mais sans cela, il y a fort à parier qu’ils n’auraient pas eu de fréquentation au-delà de quelques mois seulement.

Tu parles! Ça fait des mois que je le zieute sans arrêt en passant en boutique pour des accessoires dont j’ai besoin pour le studio, mais j’essayais toujours de me convaincre que je n’avais pas besoin d’un nouvel appareil, que je le mien faisait encore le boulot, mais là…” Son sourire est immense. Si beaucoup de personnes cherchent à dissocier leur travail de leur vie personnelle, Axel, lui, mélange agréablement les deux. Son métier étant plus qu’un travail, c’était une passion à ses yeux. Maladive selon sa soeur, mais selon lui, c’était une magnifique façon d’avoir des souvenirs. Oh, mais il n’est pas contre le fait de le laisser de côté, de vivre ses expériences sans les immortalisées, mais c’était bien parfois d’en avoir des souvenirs, d’avoir ce petit bout de papier qui faisait justement retourner dans tous ceux qui étaient enfouie dans la mémoire au loin. Il rit doucement en inclinant doucement la tête. “Ça fera changement des photos où je suis en train de m’empiffrer au resto parce que tu essaies d’être subtil!” Il lui tire joyeusement la langue en posant finalement le cadeau à ses côtés. Il n’allait quand même pas commencer à faire tous les réglages qu’il voulait. Pas maintenant. Il aurait tout le loisir de le faire si jamais ils ne s’endormaient pas en même temps où s’il se réveillait avant son amoureux. “Et bien entendu que je te montrerai comment faire! J’suis sûr que tu serais bon en vrai parce que tu arrives déjà à capturer les endroits et faire passer un message juste à travers tes peintures, donc je suis sûr que tu arriverais à le transposer dans la photographie!

Axel ricane doucement contre son épaule en secouant doucement la tête. Il n’en sait rien de ce que Drake à prévu, mais il se doute déjà que ce sera gros. Parce que sans que ce soit un reproche, Drake ne sait souvent faire que dans la démesure. Les demi ce n’était pas pour lui. “En même temps, tu sais que tout ce dont j’ai vraiment besoin, c’est ta présence et ton amour? Tout le reste est fort agréable, mais c’est de toi dont j’ai essentiellement besoin.” Jamais il ne dira non à toutes les petites ou grandes attentions qu’il avait pour lui, ce n’était pas son genre, mais Axel, même s’il n’avait pas tous ces cadeaux, étaient heureux par la simple présence de Drake à ses côtés. “Et pour vrai, de te voir sourire davantage depuis plusieurs mois, c’est sans doute l’un des plus beaux cadeaux que je puisse avoir. Parce que c’est un signe concret que tu es bien, que tu es heureux… que tu te sens chez toi avec moi. Et ça c’est sans doute ce qui me réconforte le plus, après tout ce que tu as traversé, pouvoir t’offrir une place ou te poser et profiter d’une vie qui peut être plus simple et dont j’espère qu’elle te convienne, même si elle ne déborde pas de drames à tous les angles… je veux juste que tu sois bien. C’est tout ce qui m’importe.

Axel transporte son poids d’un pied à l’autre dans l’impatience et la certaine nervosité de le voir déballer la partie du cadeau qu’il a amené avec lui. Sans compter que Drake débute par celui qu’il a le plus hésité à lui donner. Parce que c’est une photo qui n’aurait jamais dû exister par faute d’une décharge signée. Il pince un peu les lèvres, tentant de masquer son air coupable avant de joindre ses mains devant lui et d’hausser les épaules. “J’étais sorti simplement pour faire des photos dans le quartier, mon but n’était pas vraiment de capturer des personnes parce que pour publier ces photos-là, j’ai besoin d’une autorisation. Alors je voulais simplement immortaliser certaines structures des environs, mais pendant que je cherchais dans le coin, t’es sorti pour fumer. Si j’ai d’abord tenté de me convaincre de ne pas la prendre, je n’ai pas réussi. En autre parce que… ben aujourd’hui je me rends compte que c’est parce que je te trouvais de mon goût, mais à ce moment-là, je ressentais déjà quelque chose qui m’interpelait. Il y avait une sorte de message qui sortait, mais que je n’arrivais pas exactement à en décoder le sens. J’ai pas résisté. Je t’ai immortalisé sans savoir si je te reverrais un jour et en sachant que la photo ne pourrait jamais être utilisée. Je l’avais un peu mise de côté jusqu’à ce que je retombe dessus en cherchant dans mes archives. Je me suis dit que tu l’apprécierais peut-être autant que j’ai pu le faire. Je me rends compte que c’est une de mes préférées et je n’avais pas le talent aussi perfectionné que je l’ai aujourd’hui. Donc bon… j’ai pris une photo jusqu’à aujourd’hui illégale.” Il rit joyeusement, mais à la fois un peu nerveusement. Parce que le cliché aurait tellement pu lui déplaire, mais d’un autre côté, ça pourrait toujours lui rappeler d’où il part avec tout le temps qu’il a cheminé. Axel se laisse prendre dans ses bras, souriant, content de voir l’effet qu’à fait cette partie de son cadeau. “Tu mérites tout ça tout autant que je le mérite Drake!” Il sourit, serre fort ses bras autour de lui avant de s’en séparer pour passer à la suite de leur arrivée.

Les cadeaux, la place, le repas, tout ça c’est énorme pour leur petit cœur. Axel le sent bien qu’il s’arrête, repart, s’emballe et recommence ce petit cycle. Il sait bien qu’il faudra que ça s'arrête avant qu’il ne défaille complètement. Il savoure les nombreux mets qui parsèment la table, se régalant avec chacun d’eux. “Avec plaisir, j’ai l’impression que mon ventre va littéralement exploser si je reste assis ici à rien faire!” Il s’était bien rempli la panse et il était temps de faire un peu de place. Un petit cri de surprise s’échappe de ses lèvres avant qu’il n’éclate de rire dans ses bras. Il ne s’était pas attendu à cette position et il la sécurise en enroulant ses bras autour de ses épaules, non pas par crainte de se faire échapper au sol, mais surtout pour se retenir et donner une chance à son amoureux.

Ses pieds s’enfoncent dans le sable qui porte encore un peu de la chaleur de la journée, si doux, si fin. Le son du minuscule roulement de vague qui s’échoue contre le bas de la place est réconfortant à ses oreilles. Ils sont loin de chez eux, ils sont bien, en paix et en sécurité. “Entièrement d’accord. Imagine ce que doit être un couché ou un levé du soleil ici!” Cette idée le fait déjà rêver, ce pourrait presque être pénible de vouloir s’extirper d’ici. Axel s’avance lentement vers l’eau, se laissant bercer par les différents sons environnants, réprimant un petit frisson en sentant le roulement de vague effleurer ses chevilles. L’eau n’était même pas vraiment froide. Il s’enfonce jusqu’à la moitié de ses mollets. “Tu crois qu’on va se faire manger les pieds par les poissons et qu’on devrait plutôt utiliser la piscine? Parce que ça donne vraiment envie de se rafraîchir dans l’eau ici! Imagine Proxy comment il sera jaloux!” Il rit parce que le plus jeune de ses chiens est une vraie tornade lorsqu’il s’agit de nager, il l’est probablement plus qu’un poisson dans son propre bocal. Proxy, autant il peut être adorable qu’on peut vouloir le mettre sur le pas de la porte et chercher à le donner à des étrangers. M’enfin, selon certaines personnes qui seraient portées à vouloir le sortir. Pour Axel, c’était juste un quotidien avec un enfant moins facile que les deux autres… Disons ça comme ça. Un petit sourire légèrement taquin se glisse sur ses lèvres en se retournant à moitié vers son mari. “Un saucette avant qu’on doive s’endormir un jour?” Parce qu’étant rarement sur les mêmes horaires, ça faisait qu’ils n’avaient pas non plus les mêmes horaire de sommeil par moment et bien que cet endroit donnait envie d’être éveillé en tout temps, Axel savait qu’il ne tiendrait jamais toute la nuit, encore moins après tout ce qu’ils avaient vécu dans les dernières journées. Il décide finalement de s'avancer vers lui sans arriver à se départir de son sourire, glissant ses doigts sous le t-shirt de son conjoint. "T'sais, ça aiderait sûrement à dormir vu qu'il fait plus chaud ici que chez nous!"



( Pando )

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Elpis

30.06.21 21:19

Elpis

i see you
Lorsque Drake et Axel reviendront dans leur salon, ils pourront découvrir une bouteille de champagne, quelques cocktails et autres fruits à disposition dans une belle corbeille. A côté de cela, une petite enveloppe contenant deux bons pour quelques heures dans un spa à se faire chouchouter. Il semblerait que quelqu'un ou quelque chose soit attendri par les deux jeunes mariés et ait demandé aux employés de leur offrir un petit cadeau pour sublimer leur voyage.
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