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Dum Spiro, Spero
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Sanctuary [Ezio]Dum Spiro, Spero :: Time and universe :: Flashbacks

Drake T. Scalabrini

04.05.21 7:23
If the spark in your eye goes out, I can be your glow and bringing you home.Tu en as longtemps baver, Drake, ça c’est une chose certaine, que tous peuvent avouer, à t’avoir fréquenter un temps soit peu. Tu en as braver des défis, tu as en vécu des choses, et tu sais que la majorité de ces choses, tu n’aurais jamais réussit à y survivre sans certaines personnes, qui t’était plus que tout précieux à ton cœur. Suivant ton cœur, les légendes racontaient par ton frère, tu étais arrivé ici, il y a six ans, espérant une nouvelle vie, ou espérant surtout être oublié. Quand tu étais arrivé ici, tu avais espéré pouvoir avoir une vie tranquille, à continuer de te saboter la vie, mais sans devoir subir les critiques et la violence de ton père. Jamais tu n’aurais cru trouver une place à chérir, à aimer, à appeler maison. Et pourtant, tu l’avais trouvé, ton chez toi. Ton chez toi qui ne constituait pas en une simple maison, mais en des personnes. Dante, Ezio, Milo, Bethany, Alex, et tant d’autres personnes, qui avait illuminé chaque parcelle de ta vie, jusqu’à ton mariage avec ton âme sœur, avec Axel, une personne dont tu n’aurais jamais cru trouvé il y a de ça à peine deux ans. Tu n’avais jamais cru en l’amour, Drake, tu n’avais encore moins aimé les mariages depuis enfant. Tu n’étais pas du genre à croire à un potentiel bonheur à temps plein, et pourtant, tu avais trouvé en Axel une personne à aimé pour toujours.

Et tout ça, le début de cette aventure, de cette vie, si tu l’as devais en parti à ton frère pour t’avoir comté ces légendes, tu en devais aussi beaucoup à Ezio. Ce jeune homme, au sourire grandiose, à l’espoir tendre, et surtout, à cette esprit vif, t’avait non seulement fait aimé l’Italie, mais surtout, il t’avait fait aimé la vie. Et ça, pour une personne comme toi qui avait voulu sept fois t’anéantir, c’était immense. Immense de ce dire qu’une personne avait réussit à te faire aimer la vie. Ezio, c’était ton frère, ton meilleur ami, ton confident. Ezio, c’était la première personne à avoir cru en toi, la première à t’avoir tendue la main, et la première à avoir réussit à te faire rire aussi sincèrement que ces gamins qui profitent au fond de la vie. Ezio, c’était ton rire, ton courage. Ezio, il avait fait énormément pour toi. Si tu devais beaucoup à Jake, à Dante, à Axel, à Bethany, tu savais aussi que rien de tout ça n’aurait été possible sans Ezio. Ezio qui t’avait sauvé la vie, Ezio qui t’avait apprit à parler en italien, Ezio qui t’avait offert un logis dès que tu le désirais. C’était remarquable à quel point quelqu’un pouvait illuminer votre vie.

Alors dire que tu étais inquiet pour lui récemment? C’était peu dire. Tout ton âme s’inquiétait chaque jour pour lui, même si tu essayais de ne pas le laisser trop paraitre. Tes deux semaines en voyage de lune de miel, au côté d’Axel, t’avait rendu heureux, mais difficile de quitter complètement cette peur que tu avais pour ton meilleur ami. Ezio, si tu devais le perdre, tu ne t’en remettrais jamais. Tu savais qu’il souffrait beaucoup. Tu avais été là pour lui, dès le premier jour où Milo avait claqué la porte de l’appartement. Tu avais été là pour le sortir du lit, pour essayer de le faire moins boire, pour essayer de remplir ces pensées de ta présence. Tu avais échangé par texto avec Milo, espérant un jour le revoir. Tu avais tenté de te montrer fort, pour eux. Parce que jamais tu n’aurais voulu les perdre. Parce que jamais tu ne voulais perdre Ezio. Il était une moitié de ce que tu étais. Il était le frère que tu n’avais jamais eu, le meilleur ami dont tu savais que lui, lui… ne te trahirait jamais. Toi qui avais subit la violence de ton père, fardeau que tu tenais avec Ezio, vous vous compreniez depuis toujours. Vous avez subit la même violence, la même perte par le cancer, la même douleur vive de l’alcool. Et depuis six ans, tu vivais tout à ces côtés. Tes bonheurs, comme tes peines, et vice versa, ses bonheurs comme ses peines.

Arrêtant tes pas devant la demeure de Dante, tu te laissais soupirer, massant ton visage devant ces pensées qui t’emplissent la tête. Pourquoi tu es là? Peut-être parce que cet idiot a décidé de ne plus te répondre, et qu’Ezio s’est tu également. Tu veux juste t’assurer que Dante va bien, et après, tu iras également voir Ezio. D’habitude, vous vous rejoignez dehors, avec Ezio, vers un café, un parc, mais aujourd’hui, tu es sans nouvelle de lui, et tu détestes ça. Dante, ça arrive plus souvent. Quand il est avec sa femme, il répond moins souvent. Mais tu t’inquiètes tout de même pour Dante, qui reste ton frère au même titre qu’Ezio, et surtout, Dante reste quelqu’un de meurtrie, comme toi, présentement également par le départ de Milo. Et tu t’es promis d’être là pour eux, pour Ezio comme pour Dante. C’est à toi, d’être là pour eux désormais. Tu voulais t’assurer que les deux ailles bien, malgré leur silence radio à tes texto. Rangeant ton téléphone dans ta poche, tu soupirais un peu, alors que Proxy jappe quelques fois, comme ressentant ton inquiétude. Tu l’as amené avec toi, Axel étant au travail aujourd’hui. Puis, Proxy est doué pour remonter le bonheur des gens. Plus que toi parfois. Tu arrives devant la grande demeure de Dante, et tu sonnes, sachant que cogner serait inutile vu la grandeur de la baraque. Tes iris se posent sur Proxy, qui s’agite joyeusement, reconnaissant bien cette maison comme étant celle d’un ami. Il aime bien Dante.

Quand la porte s’ouvre, après quelques minutes, tu relèves les yeux pour, tu penses, croiser le regard bleuté de Dante, sans doute soit un peu endormit, soit rieur. Mais c’est le regard fatigué, clairement embrouillé par l’alcool, et surpris d’Ezio que tu rencontres. Sans doute par reflèxe, ton regard ne laisse rien voir de ce que tu ressens, ce qui n’est aucunement bon signe venant de toi. Habituellement, Ezio peut lire en toi comme un livre ouvert, mais sur le coup, toutes tes émotions se referment, comme accusant le choc avec une certaine douleur. Tes iris cherchent les siens, se posent sur son torse dénudé de vêtement, et surtout sur sa nuque parsemé de baiser bien trop brulant et intense pour que tu ne fasses pas le lien. Proxy, lui, ne comprend pas pourquoi tu t’es figé. Lui, il jappe joyeusement vers Ezio, désirant voir son ami. Lui, il ne comprend pas combien Ezio vient de planter un cœur dans cette confiance aveugle que tu lui avais toujours accordé. Toi, tu cherches des réponses. Tu cherches le moment où tout as basculé. Tu cherches le moment où tu as raté. Car c’est certain que c’est ta faute. Ta faute. Tu connais cette voix qui te murmure à ton oreille, qui te répète ces mots brulants. Ta faute. Tu n’avais pas été assez bon pour lui. Tu n’avais pas été assez bon. Ce vide brulant. Ce vide. Ezio était bien trop parfait pour faire ça, non? Ezio était… Tu essaies d’entrouvrir les lèvres, mais c’est comme une brulure qui te prend. « Ezio…? » Proxy jappa encore, venant cette fois-ci posé ces pattes d’en avant sur ta jambe, comme sentant ton malaise, ta panique. Ça te donne le courage d’avancer, de tendre la main pour venir chercher celle d’Ezio. « Qu’est-ce que… » Tu fais là? Les mots n’y arrivent pas. Tu n’y arrives pas…

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Ezio Galvani

10.05.21 19:39






Son téléphone est oublié dans un coin de la grande bâtisse. Délaissé sous un des coussins du canapé peut-être ou bien caché dans la pile de vêtements traînant négligemment dans la chambre. Il ne sait pas, il n'a pas fait l'effort de le chercher depuis quelques jours. Il doit bien avouer que l'appareil ne lui manque pas vraiment. Il sait au fond que ce n'est pas bien. Qu'il devrait donner de ses nouvelles, particulièrement à Drake. Drake qui mérite mieux, tellement mieux qu'un meilleur ami comme lui. Drake qui a tant essayé de l'aider, qui essaye encore et qui n'abandonne jamais. Lui aussi a essayé d'aller mieux, pour lui. De lui sourire, de sortir, de répondre à ses messages. De faire semblant. Mais parfois, c'est trop et il n'arrive plus à prétendre. Il a besoin d'un moment de distance où il s'enferme dans sa bulle, pour se noyer dans toutes les mauvaises choses qui semblent être les seules qui donnent un sens à ses journées. Il répondra plus tard, il se rattrapera. 

En attendant, c'est un sommeil peu reposant qui a pris possession de ses sens. Il ne rêve pas, ne bouge pas non plus, son corps nu emmêlé dans les draps froissés. Il aurait presque l'air paisible alors qu'il est simplement vide, encore une fois. La tranquillité est brisée tout à coup, une sonnerie qui traverse les barrières des songes et qui vient s'imprimer dans son esprit. Il ouvre les yeux, la lumière l'agresse et il a un peu mal à la tête. Il a encore trop bu. Il lui faut quelques minutes pour se rappeler de qui il est, d'où il est et d'avec qui il a encore passé la nuit. Dante. Ce dernier n'est plus là, ni dans la chambre ni dans la maison à en juger par l'absence de bruit suite à l'annonce du visiteur. En soupirant, il frotte son visage fatigué, se redresse, enfile son pantalon à la hâte et descend pour ouvrir la porte.

Il aurait certainement dû prendre le temps d'enfiler un sweat pour masquer les marques violacées qui décorent son cou, ses clavicules, et qui sont les vestiges d'une relation que personne ne soupçonne. Il aurait certainement dû regarder par le judas avant d'ouvrir la porte aussi. Mais il ne réfléchit pas, le cerveau encore un peu au ralenti, et le voilà face à face avec son meilleur ami. La surprise qui se dépend sur le visage du tatoué vient certainement imiter la sienne et pendant quelques secondes, il ne sait pas quoi faire, pas quoi dire. Il le fixe, ignore le chien qui vient joyeusement se frotter à ses jambes. Il ne peut que plonger son regard dans les iris bleus en essayant de lui transmettre silencieusement toutes les émotions et toutes les pensées qu'il n'arrive pas à formuler à voix haute. "Drake... J'aimerais te dire que ce n'est pas ce que tu crois, mais je ne veux pas te mentir." Il soupire et détourne les yeux pour venir les planter sur le sol. 

Il aurait dû se douter que ce jour allait arriver. Drake et Dante sont trop proches pour un tel secret. Il n'avait pas prévu tout cela pourtant. Il n'avait pas imaginé rester chez le blond aussi longtemps, encore moins se perdre dans ses bras aussi souvent. Pourtant, ils en sont là aujourd'hui, et il doit des explications à son meilleur ami. Des excuses aussi. "Je suis désolé." Ce n'est pas assez, ce n'est rien du tout, des mots sans aucune force, des mots qui ne veulent presque plus rien dire tellement il lui semble les prononcer ces derniers temps. Cette fois-ci, il les pense réellement. "Dante n'est pas là, je crois. Mais tu peux rentrer, je suppose qu'on doit parler." Il le faut, enfin. Pour lui, comme pour Drake, ils ont besoin de parler. Avec le coeur et sans détour, pour tout dire. Alors, il se décale pour le laisser passer, ferme la porte, attrape une veste qui traîne et l'enfile en s'essayant sur le canapé. Il accepte enfin d'à nouveau rencontrer les yeux du barman. "Je n'ai pas répondu à tes messages, excuse-moi. J'aurais dû, mais je n'avais plus la force dernièrement, et puis, je ne sais pas où j'ai mis mon téléphone. Tu veux boire un truc ? Thé, café ?" Il est nerveux, il essaie de détourner la conversation de ce qui l'attend. Depuis quand est-il mal à l'aise devant son meilleur ami ? Que sont-ils devenus ? Qu'est-il devenu lui, surtout ?
(c) DΛNDELION
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Drake T. Scalabrini

20.05.21 0:31
If the spark in your eye goes out, I can be your glow and bringing you home.Pourquoi ça fait aussi mal? Pourquoi tu te sens aussi perdu face à un tel constate? Peut-être car rien, absolument rien, ne t’avait préparé à une telle découverte. Peut-être parce que, entre tous, Dante et Ezio s’était toujours détesté, plus que tout. Peut-être parce que ton téléphone reçoit toujours les messages de Milo et dont tu ne sais comment il va gérer cette découverte. Peut-être parce que tu as l’impression, encore une fois, qu’on s’est joué de toi. Mais cette fois-ci, c’est réel. Cette fois-ci, ça fait mal, car cela vient de la seule personne que tu n’aurais jamais cru te faire ça. Ezio avait été le seul, l’unique personne avant de rencontrer Axel, à qui tu avais toujours cru ces paroles sans te poser de question. Le seul que tu n’avais jamais détesté, le seul que tu n’avais jamais repoussé, le seul que tu avais cru en lui depuis le début. Malgré ta maladie, malgré ton histoire, malgré ton début catastrophique ici, Ezio avait toujours été là. Peu importe les batailles. Et tu pensais avoir été assez là pour lui pour qu’il n’aille jamais à te mentir, à te cacher quelque chose d’aussi gros que le fait qu’il vive sous le même toit que son pire ennemi. Qu’il vit, mais aussi, qu’il échange leur amour entre les draps trop froids. Oh tu connais ça, tu as partagé les draps de Dante pendant un moment. Tu connais aussi la perte d’un amour, ou encore la violence d’un père. Tu connais exactement ce que vit Ezio. Peut-être c’est aussi pour ça que jamais tu n’aurais cru qu’il te cache quelque chose. Parce que vous étiez pareil. Parce que vous vous compreniez. Parce que, entre tous, Ezio avait été la seule personne dont tu n’avais jamais douté. Est-ce que tu en fais trop? Est-ce que c’est ta faute? Est-ce que tu n’as pas été assez là pour lui au cours des derniers mois? Est-ce que c’est toi, qui l’a brulé? « Ne… Ne me mens pas, je t’en pris… » Parce que tu n’es pas sûr de pouvoir le supporter. Pas un mensonge de plus.

Tu rentres dans cette maison que tu ne connais que trop bien, et qui pourtant te semble si différente désormais. Non, tu sais que c’est de simples idées, que c’est tes pensées sombres qui parlent pour toi, cette maladie qui te ronge le cerveau, mais pendant un moment, tu as l’impression de faire face à l’inconnu. Tes pas se glissent à l’intérieur, et tu détaches Proxy comme un automatique. Pourtant, le chiot d’habitude si hyperactif, ne réagit pas. Il reste à tes pieds. Sans doute car il reconnait à tes mains tremblantes le même genre de crise que tu as fait, il y a de ça quelques temps, avant le mariage de Dante. Sans doute car il reconnait ce même regard perdu, ailleurs, que lorsque tu étais dans les bras d’Axel a espérer quelque chose. Sans doute car il sait que tu ne vas pas bien. Que rien ne va.  Son désolé t’effleure à peine, comme un murmure que tu as trop souvent entendu après qu’on t’aille menti. Après qu’on t’aille fait du mal. Un désolé que tu aimerais croire, mais qui ne te rappel que ceux de plusieurs qui ont finit par partir. Par s’éloigner. Comme Ezio. Quand tu te tournes vers lui, quand tu croises ces iris, que tu entends ces questions si vides de sens, tu craques. Comment il peut te poser ça, alors que toi, rien ne te semble normal dans cette situation? Pourquoi, parmi tous, Ezio a dû te faire ça? Pourquoi tu n’as pas été assez là pour lui? C’est ta faute. Ta faute. Alors tes larmes s’écoulent sur tes joues, lentement, silencieuse, malgré tes mains qui tremblent, malgré ta respiration difficile. « Qu’est-ce que je t’ai fais…? » C’est murmuré, c’est lent, c’est difficile. Parce que s’il ne t’en a jamais parlé, c’est que tu as fait quelque chose, non?

Tes pas s’avancent vers lui, tes pas le rattrapent, peut-être par peur que lui aussi t’abandonne. Que lui aussi s’éloigne de toi. Que lui aussi brûle. Tes pas le rattrapent, tes bras viennent le chercher, pour venir le blottir contre toi. Tu viens le serrer tout contre toi, tu viens essayer de le réchauffé de ce froid que tu ne connais que trop bien. Tu essaies de l’envelopper de ta chaleur, celle que Ezio a toujours su contrôlé. Parce que si tu vas mieux, c’est en parti grace à lui. Lui qui a toujours été là. Alors tu dois être là. Tu dois comprendre. Tu dois le laisser s’expliquer. Tu dois… l’aimer. Tout simplement. Tu dois t’y accrocher. Car tu refuses de le perdre, pas lui. « Je… Je t’en pris parle moi… » Encore une fois, c’est un souffle, faible, mais qu’Ezio peut bien entendre. « Je refuse de te… de te perdre… Alors je t’en pris, parle moi. Je suis là. Je serais toujours là, Ezio… » Car il est ton frère, ton meilleur ami, ton confident, celui qui t’a donné le goût d’essayer, en arrivant ici. Essayer de vivre.

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Ezio Galvani

07.06.21 22:28






Il lit la déception dans les yeux de Drake au moment-même où il ouvre la porte. La trahison. Il se dit que son cœur est déjà trop brisé pour souffrir encore une fois et pourtant, il a un mal nouveau à cet instant qui s'ajoute à tous les autres. Il se dit aussi qu'il a déjà trop déçu et blessé les personnes autour de lui pour faire encore une erreur. Il avait si tort. Il n'est peut-être bon qu'à cela finalement, faire du mal autour de lui, à tous ceux qui comptent le plus. Puis pleurer en les voyant quitter sa vie. Il a l'impression que la scène est irréelle alors qu'il se décale pour le laisser entrer, alors que des excuses sans saveur quittent sa bouche. C'est Drake, c'est lui, c'est eux, mais plus rien ne fait sens. Comme deux étrangers qui se rencontrent pour la première fois ou pire encore, comme deux âmes qui n'arrivent plus à se comprendre, qui ne vibrent plus à la même fréquence.

Il parle pour combler le silence terrifiant, pour fuir encore un peu la discussion inévitable. Fuir, il doit fuir. Fuir Drake, les explications, les sentiments, fuir son existence. Encore et encore. Et puis les premières larmes commencent à couler sur les joues de son meilleur ami et soudain, il n'a plus envie de partir du tout. Il écoute la question de l'autre, mais il ne comprend pas. Comment pourrait-il croire que tout ceci pourrait être de sa faute ? Il est le seul acteur de sa destruction. "Drake... Qu'est-ce que tu dis ?" Il fait un pas dans sa direction et pour la première fois depuis des semaines, il a le sentiment d'enfin se reconnecter à son ami. "Je ne comprends pas. Pourquoi tu pleures ? Pourquoi ce serait de ta faute ?" Il s'approche encore et l'autre fait de même, tel un miroir, pour venir se rejoindre à mi-chemin et se prendre dans les bras.

Ses bras sont ballants au début, il ne sait plus comment réagir. Il a oublié la sensation des bras de Drake autour de lui. Il a oublié à quel point c'est rassurant, apaisant. A quel point il en a besoin. Il ne sait pas bien pourquoi les larmes lui montent aux yeux tout à coup, mais bien vite, il enlace le tatoué. Fort. Il se sent bête tout à coup, de s'être éloigné parce que c'était certainement la chose la plus égoïste, la plus faible à faire. Il avait toujours été là, prêt à aider, prêt à l'écouter, à le soutenir, à lui tenir la main. Et pourtant, il avait pris soin de l'éviter. Il aimerait se dire que c'était pour éviter de noyer Drake sous son malheur, et même si ce n'est pas totalement faux, la vérité est bien moins reluisante. Il avait peur d'aller mieux parce que c'est inconfortable. Il a toujours peur. Tellement peur.

Il ne sait pas bien combien de temps s'écoule alors qu'il le sert fort contre lui, alors qu'il a l'impression de redécouvrir son ami le plus proche. Une larme silencieuse coule le long de sa joue et il attend que la trace salée qu'elle a laissée ne sèche avant de doucement se détacher. Pas totalement puisque sa main vient s'emparer de celle du barman. "Suis-moi, je dois te montrer quelque chose. Et on doit parler." Il se réfugie dans sa chambre, referme la porte derrière lui avant de venir tirer une petite boîte en carton de sous le lit. Il ne l'ouvre pas de suite, à la place, il vient s'asseoir en tailleur la couette encore défaite et il prend une grande inspiration. "Rien de tout ça n'est de ta faute, Drake. J'ai merdé. Je ne pouvais plus rester dans mon appartement, c'était trop dur. J'ai pensé venir chez toi, mais tu as Axel maintenant et j'aurais juste eu l'impression de déranger... Je sais que ce n'est pas le cas, mais essaie de comprendre." 

Ses yeux se perdent dans le vide un instant, ses mains viennent s'attraper dans un geste de nervosité qu'il ne peut contrôler. "Dante... J'ai vu qui il était vraiment depuis qu'Elpis s'est amusée à nous enfermer ensemble dans son jeu sordide. Je ne sais pas comment l'expliquer, j'ai juste eu le besoin d'être avec lui parce qu'il me comprenait à un niveau où je n'avais même pas à lui dire à voix haute ce qu'il me fallait. Il me le donne sans question, il m'aide à oublier. Je sais que ce n'est pas bien et malsain et qu'un jour, je devrais arrêter, mais pour le moment, je crois que j'ai besoin de lui. Je n'avais pas prévu que les choses dérapent entre nous et en même temps, je ne le regrette pas." L'admettre à voix haute, n'est pas aussi douloureux qu'il l'aurait cru. L'attente de la réaction de Drake l'est bien plus. "Je sais que je t'ai déçu, je suis tellement désolé. Je le pense vraiment. Tu es... incroyable et fort et je suis juste pas à la hauteur." Ses doigts viennent doucement serrer ceux de l'autre et il lui lance un petit sourire presque timide. "Je vais me rattraper. Je te le jure. Je vais commencer par retrouver mon téléphone déjà, pour répondre à tes messages."
(c) DΛNDELION
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Drake T. Scalabrini

03.07.21 22:46
If the spark in your eye goes out, I can be your glow and bringing you home.Ce sont des mots qui se perdent, des larmes qui ne cessent de couler, des promesses qui s’accrochent, et des bras qui se cherchent. Ce sont des regards fuyants, des cœurs brisés, des pas qui ne savent plus danser. C’est l’incompréhension et la recherche de vérité. Tu n’as jamais été adepte de chercher la bestiole, de chercher à forcer la vérité chez les gens. Tu n’as jamais été adepte de forcer les gens à te parler, s’ils ne le désiraient pas. Mais cette fois, tu as besoin de comprendre. Tu as besoin de réponse. Tu veux comprendre à quel moment Ezio s’est cru seul. À quel moment tu as arrêté de le comprendre. Tu cherches à savoir à quel moment tu as raté. Parce que c’est toujours toi, qui rates. C’est ce qu’on t’a toujours fait comprendre. Le problème, ça a toujours été toi. Alors tu te dis que tu n’as pas été assez là pour lui, que tu as échoué à être un meilleur ami présent, que, encore une fois, tes petites voix dans ta tête ont eu raison sur toute la ligne. Ces questions te font un peu plus de mal, te font trembler, te font baisser les yeux. « Car si j’aurais été un bon meilleur ami, jamais tu ne te serais senti mal de me cacher ça… Jamais… Tu n’aurais eu à me le cacher. » C’est murmuré, c’est faible, c’est hors de vous. Et pourtant, quand tes bras le retrouvent, quand ton corps vient chercher le sien dans une accolade dont tu as tant besoin depuis des jours, que tes bras se serrent tout autour de lui, tu sens tes larmes continuer de couler sur tes joues. Et tu le sens pleurer avec toi. Vos larmes coulent, sans savoir quand s’arrêter. Vos bras s’accrochent, un à l’autre, cherchant toujours plus le contact de l’autre, celui qui vous a tant manqué. « Je suis désolé… Désolé pour tout… » murmures-tu contre lui, le regard larmoyant, les mains accrochés à son chandail.

Le temps s’écoule et peu importe, tu as arrêté de le calculer depuis bien longtemps. Tu entends les paroles d’Ezio, qui résonne encore et encore en toi, et quand tu t’éloignes, que vous vous éloignez un peu, de quelques pas, tu sens sa main venir chercher la tienne, comme un ancrage. Tu sens ses doigts se refermés contre toi, comme pour t’empêcher de fuir, à moins que ce soit pour lui? Toi, tu sens sa force, sa chaleur, et surtout, tu as envie de croire que, de sa main qui te tient, il n’a pas envie de te perdre. Il ne va pas partir, lui aussi, comme tout les autres. Il ne va pas partir. Alors tu le suis, dans cette maison que tu ne reconnais à peine, alors que tu sais très bien que c’est celle de Dante. Tu serres sa main, tu le suis jusqu’à sa chambre, où vous vous posez tout deux sur le lit. Il le suit du regard, un peu perdu, le voit prendre une boite, mais son regard se perd surtout dans le sien, à la recherche de réponse. Tu le laisses parler. Tu ouvres les lèvres quand il te dit avoir pensé venir chez toi, mais qu’il aurait dérangé. Tu ouvres les lèvres, mais tu les refermes, car au fond, tu comprends bien. Quand tu étais dans cette passe, toi aussi, tu aurais cru dérangé. Toi aussi, tu fuyais. Tu baisses les yeux. Après tout, Ezio et toi, avez vécu des choses similaires. Vous avez tout deux souffert des choses qui se ressemble, alors vous avez les mêmes réactions. Toujours croire que vous dérangez. Tu sens son regard sur toi, tu sens qu’il a peur de ta réaction, et ça te fait encore plus mal. Est-ce que tu es un aussi mauvais ami que ça…?

« Ezio… » C’est murmuré, doux, triste. Tu vois son sourire triste, tu le vois promettre de te répondre à tes textos, mais il y a plus que ça. Plus que tout ça. « Je… Je ne peux pas t’en vouloir pour Dante. Quand je suis arrivé ici, c’est dans ces bras que je me suis en premier réfugier. Je… Je suis tombé dans cette relation aussi, pendant un moment. Je serais très mal placer pour te jugé, pour te détester à cause de ça. De tout, tu sais bien que je ne pourrais jamais te détester, ni même… t’en vouloir, tu es mon meilleur ami. Tu es mon frère. Et… Et c’est pour ça que je ne comprends pas… » murmures-tu lentement, la voix brisée. « On s’est toujours tout dit. Tout. Je… Tu as été le premier à savoir pour mon père. Pour tout ce qu’il m’a fait. Pour ma maladie. Pour tout ce que j’ai fais de mal, pour tout ce que j’ai subit… Tu as toujours été au courant, de tout. Alors à quel moment… Est-ce que je t’ai donné l’impression de ne pas être là pour toi? » C’est triste, c’est tremblant un peu. « J’ai l’impression d’avoir merdé, Ezio… De ne pas avoir été à la hauteur de tout ce que tu as fait pour moi. J’ai l’impression… de tout avoir raté. C’est… C’est dur de croire que tu n’es pas le problème, quand on t’a toujours fait croire que tu l’étais… » Tu relèves les yeux vers lui, un peu perdu. Puis, tu finis par avouer, tremblant : « J’ai peur de te perdre, Ezio… Et… Et je veux pas te perdre, surtout pas toi. Je… je peux pas… Je veux pas imaginer te perdre, Ezio. » Tu viens te rapprocher de lui, pour venir le serrer tout contre toi, pour venir perdre tes mains dans ces cheveux et venir appuyer sa tête contre ton épaule. « Je peux accepter ta relation avec Dante, Ezio, je peux comprendre pourquoi… tu en as besoin en ce moment. Mais ne me laisse pas dans l’ignorance… Je peux t’aider. Je peux prendre ta douleur… Je peux le vivre avec toi. Je ne suis plus le pauvre gamin que tu as trouvé dans une ruelle, proche d’un bar… » C’est un léger rire, qui traverse tes lèvres. « Je peux en prendre. Pour toi, je pourrais tout prendre… »


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